Inventaire des Saints et Saintes invoqués sur les oratoires et les chapelles en Avesnois.

Avant de relater les invocations des saints sur notre territoire, évoquons d’abord celles relatives à Dieu et à Jésus Christ. Pour information (nd) signifiera dans le texte non daté(e).

 

Ange Gardien : 2 invocations

Il est donné par la bonté de Dieu à chaque homme qui reçoit dès sa naissance un ange délégué à sa garde. L’Eglise célèbre sa fête le 2 octobre.

Oratoires : Avesnelles (1693)

Chapelles : Trélon (1736 R 1840)

 

Cœurs de Jésus et de Marie : 1 invocation + Sacré Cœur de Jésus : 1 invocation + Sacré Cœur : 3 invocations

Au moment où la lance du soldat romain perça le cœur de Jésus crucifié, le cœur de Marie fut, lui aussi, transpercé de l’épée des douleurs. Le Sacré-Cœur de Jésus est le reflet même du Cœur de sa Mère.

Parler des Cœurs de Jésus et de Marie signifie parler des richesses de leur vie intime, surtout de l’amour qu’ils éprouvent pour Dieu et pour les êtres humains.

Oratoires :

Chapelles : Anor (1927), Anor (nd), Beaudignies (1946), Obies (Sacré Cœur, nd), Vieux-Reng (Sacré Cœur de Jésus)

 

Dieu (Bon Dieu) ou (Dieu et ses Saints) ou Dieu de Pitié ou du Grand Dieu : 16 invocations

La Fête-Dieu commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de  l’Eucharistie. Elle fut instituée officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV.

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1740), Beaurepaire-sur-Sambre (1822), Beaurepaire-sur-Sambre (1895), Berlaimont (1856), Berlaimont (nd), Cartignies (1746), Grand-Fayt (1825), Haut-Lieu (nd), Hestrud (1847), Marbaix (ca 1592), Prisches (1840), Wignehies (nd)

Chapelles : Cousolre (1558), Le Favril (1694 Le Bon dieu de Gibelot), Ohain (1887 du Grand Dieu)

 

Jésus : 28 invocations

Le Christ a reçu le nom de Jésus de ses parents mais ce n’est pas eux qui l’ont choisi, il leur a été communiqué par un ange de la part de Dieu. Le nom de Jésus signifie « Dieu sauve ».

Oratoires :  Anor (1878),  Anor (1891), Boulogne-sur-Helpe (1766), Boulogne-sur-Helpe (1829), Boulogne-sur-Helpe (1839), Cartignies (1722), Cartignies (1753), Cartignies 1809), Cartignies (nd), Clairfayts (1823), Dompierre-sur-Helpe (1868), Eppe-Sauvage (1869), Etroeungt (1720), Fontaine-au-Bois (1814), Glageon (1769), Haut-Lieu (1847), Le Favril (1814), Monceau-St-Waast (1820), Ohain (1821), Ohain (1837), Saint Rémy-du-Nord, Saint Rémy-Chaussée (1737), Taisnières-en-Thiérache (1849), Trélon (nd), Vieux-Mesnil (1742), Wallers-en-Fagne (1858), Wignehies(1683)…

Chapelles : Bermeries (nd),

 

Saint Esprit : 4 invocations

C’est la troisième personne de la Trinité divine. Il est distingué  de Dieu le père et du Fils par les évangiles. Il est aussi appelé l’Esprit Saint ou l’Amour du Père et du Fils. Il est le don mystérieux de Dieu qui agit dans la vie de chacun. Il rend fort dans l’épreuve, libère du doute, rend joyeux et confiant. L’Esprit Saint est donné lors du baptême et de la confirmation.

Oratoires : Cartignies (R 1970), Marbaix (nd),

Chapelles : Anor (1872), Anor (1885)

 

Saint Suaire : 1 invocation

L’expression Saint Suaire désigne, pour les chrétiens, le linge qui recouvrit le visage de Jésus de Nazareth ou bien le linceul qui servit à envelopper son corps après sa mort.

Oratoires : Saint-Rémy-Chaussée (1914)

Chapelles :

 

Sainte Trinité : 2 invocations

La Trinité (ou Sainte-Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Quand ils commencent leur prière, ils se marquent du signe de la croix sur le front, le cœur et les épaules en invoquant Dieu : Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit : c’est la Trinité.

Oratoires : Marbaix (1779), Taisnières-en-Thiérache (1841)

Chapelles :

 

 

 

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Frère Mutien Marie : 1 invocation

Frère des écoles chrétiennes (1841 1917) dont le rayonnement s’exerça à Malonne.

Oratoires : Eth (nd)

Chapelles :

 

Immaculée Conception : 3 invocations

C’est à la fois une manière de désigner la Vierge Marie « sans tache » c’est-à-dire sans péché et aussi un dogme de foi depuis le 8 décembre 1854 qui affirme que contrairement au reste de l’humanité, Marie n’a jamais eu besoin de purification ou de conversion.

Oratoires : 1 invocation : Cartignies (1897), La Longueville (1899)

Chapelles : 1 invocation : Liessies (nd)

 

 

Notre Dame : 4 invocations

Marie a une place essentielle dans la religion catholique et dans la dévotion populaire. Elle est aussi appelée Ste Vierge, Vierge Marie, Notre Dame ou Mère de Dieu. On trouve également Notre Dame sous des vocables différents qui correspondent soit à des pèlerinages locaux soit à des recours d’aide, de grâce, de miséricorde etc. Chacun de ces vocables est repris ci dessous.

Oratoires : Cartignies (1753), Féron (1727), Noyelles-Sur-Sambre (nd)

Chapelles : Ferrière-La –Petite (nd),

 

N.D Auxiliatrice : 11 invocations

On invoque ici Marie pour le secours qu’elle peut apporter (auxilium en latin signifie aide, secours).

Oratoires : Anor (1855), Anor (1878), Cartignies (1752), Cartignies (1776), Dompierre-sur-Helpe (1807), Etroeungt (R 1813), Liessies (1756), Taisnières-en-Thiérache (1749), Trélon (1752)

Chapelles :  Anor (1894), Mairieux (1822)

 

N.D d’Affligem : 1 invocation

Le village d’Obrechies appartenait à l’abbaye de Liessies puis à celle de Saint Denis en Broquerois près de Mons. Ces religieux érigèrent le moulin, la ferme St Denis et en 1737 la tour de l’église. Au siècle précédent les abbayes de St Denis, de Grammont et d’Afflighem s’étaient associées lors de la formation de la congrégation bénédictine de la présentation de Notre Dame.

Oratoires : Obrechies (1738)

 

N.D d’Elbrouf : 2 invocations

Le sanctuaire de Notre Dame d’Elbrouf ou plus précisément de Notre Dame de la Brouffe est à Mariembourg en Belgique. Elle était invoquée par les mamans qui y déposaient des chaussons et petites chaussures afin de favoriser la marche de leurs enfants.

Oratoires : Anor (nd), Jeumont (1736)

Chapelles :

 

N.D d’Heureux Trépas : 1 invocation

La Vierge est ici honorée en particulier lors d’un décès.

Oratoires :

Chapelles : Elesmes (1681),

 

 

N.D de Bohain : 2 invocations

En  1716 on érigea une chapelle à Bohain à l’endroit même où un catésien Ignace de Fosse trouva une statuette en plomb de la Vierge  qui émettait des rayons lumineux une fois ramenée chez  lui. Cette chapelle fut l’objet d’un pèlerinage important le 15 août jusqu’au début du XX ème siècle.

Oratoires : Haut Lieu (1737), Landrecies (1723)

 

N.D de (des, du) Bois : 5 invocations

L’invocation est liée à l’endroit

Oratoires : Clairfayts (nd)

Chapelles : Anor (1927), Bousignies-Sur-Roc (nd), Fourmies (nd)

 

N.D de Bon Rencontre : 3 invocations

C’est la rencontre d’une bergère Benoite Rancurel en 1664 avec la Vierge dans la région de gap.  Les apparitions mariales auraient duré 54 ans dans le diocèse de Gap.

Oratoires : Landrecies (1717), Maroilles (171?), Taisnières-sur-Hon (1850)

Chapelles :

 

N.D de Bon Secours :  105 invocations

La Vierge est invoquée ici pour recourir à son aide, à son perpétuel secours. Elle est honorée pour la paix des voyageurs.

Oratoires : Anor (1754), Anor (1782), Anor (nd), Avesnes-sur-Helpe (1839), Avesnelles (1703), Beaurepaire-sur-Sambre (1909), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Boulogne-sur-Helpe (1817), Bry (1810), Cartignies (1722), Cartignies (1806), Cartignies (1817), Cartignies (1843), Cartignies (nd), Clairfayts (1820), Colleret (XXe), Dimont (1837), Dimont (1854), Dompierre-sur-Helpe (1708), Dompierre-sur-Helpe (1729), Dompierre-sur-Helpe (1807), Eclaibes (1779), Ecuélin (nd), Englefontaine (2010), Etroeungt (1759 R 1895), Etroeungt (1814), Etroeungt (1834), Feignies (nd), Féron (1839), Féron (1842), Flaumont-Waudrechies (1753), Flaumont-Waudrechies (1823), Floyon (1814), Floyon (1823), Fontaine-au-Bois (1749), Floursies (1781), Forest-en-Cambrésis (ca 1750), Glageon (1831), Glageon (1874), Haut-Lieu (nd), Jeumont (1844), La Longueville (1868), Le Favril (1814), Le Favril (1843), Le Favril (nd), Leval (1781), Leval (1841), Marbaix (1817), Marbaix (1827), Monceau St Waast (1770), Monceau St Waast (1863), Noyelles-Sur-Sambre (1840), Obies (nd), Petit-Fayt (1732), Petit-Fayt (nd), Pont-sur-Sambre (1741), Pont-sur-Sambre (1844), Prisches (1819), Rainsars (1734), Rainsars (1865), Rainsars (1871), Ramousies (1752), Saint-Aubin (1702), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1862), Sémeries (1772), Sémeries (nd), Semousies (1833), Solre-le-Château (nd), Taisnières-en -Thiérache (1900), Taisnières-en -Thiérache (nd), Taisnières-sur-Hon (1807),Vieux-Mesnil (1826), Vieux-Reng (1814), Wattignies-la-Victoire (1723)

Chapelles : Anor (1806), Anor (ca 1880), Anor (1883), Anor (nd), Beaufort (nd), Bellignies (nd), Berlaimont (1845), Bermeries (nd), Bermeries (nd), Bersillies (nd), Bry (nd), Cousolre (1870), Feignies (1855), Ghissignies (1878), Grand-Fayt (1671), Grand-Fayt (1811), Gussignies (1833), Hautmont (1774), Jeumont (1864), Landrecies (1825), Maresches (nd), Obrechies (1846), Preux-au -Sart (nd), Preux-au -Sart (nd), Preux-au -Sart (nd), Prisches (1888), Robersart (nd), Sains-du-Nord (1869), Saint-Rémy-du-Nord (nd), Villereau (1928), Villers-Sire-Nicole (1840)

 

N.D de Bon Vouloir : 1 invocation

L’appellation « du Bon Vouloir » peut être interprétée comme la bonne volonté, le bon vouloir de bien faire, de pratiquer son art, sa profession le mieux possible, en toute conscience ou analysée en tant que volonté de la Vierge de nous laisser le libre arbitre , le choix sans s’imposer.

La famille de Croy, seigneurs d’Havré ont fit bâtir à Havré près de Mons une chapelle Notre Dame de Bon Vouloir de 1625 à 1632 dans un jardin emmuré précédé d’une allée de tilleuls.

Oratoires :

Chapelles : Ferrière-La Grande (1752)

 

N.D de Bonne Espérance : 1 invocation

Oratoires :

Chapelles : Eppe-Sauvage (nd)

 

N.D de Brouffe : 1 invocation

Oratoires : Glageon (1769)

Chapelles :

 

N.D de Calme : 1 invocation

Calme  est le nom du bois sur la commune de Bousignies, endroit plein de calme qui prête peut-être à la méditation et à l’invocation de la Vierge.

Oratoires :

Chapelles : Bousignies (1889)

 

N.D de Carpe : 1 invocation

Peut être à rapprocher de Notre Dame de Quartes.

Oratoires : Clairfayts (1853)

Chapelles :

 

N.D de Charité : 1 invocation

L’ordre de Notre-Dame de Charité est un ordre religieux  voué à la réhabilitation des « filles repenties » fondé à Caen par Jean Eudes dans les années 1640.

Oratoires : Prisches (1740)

Chapelles :

 

N.D de Consolation : 5 invocations

Confrérie établie en 1578 à Vilvorde, ville de Belgique dans la province du Brabant flamant. Elle unit la prière à la Vierge à des œuvres de charité.

Oratoires : Assevent (1761), Cartignies (1804),

Chapelles : Beaufort (1749), Jeumont (1676), Lez-Fontaine (nd),

 

N.D de (la) Délivrance : 25 invocations

La Vierge est ici implorée pour la délivrance du mal mais aussi pour le bon déroulement d’un accouchement ou de la mise à bas du bétail.

Oratoires : Anor (1870), Anor (1878), Beaufort (non daté), Beaurepaire-sur-Sambre (1909), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Cartignies (1843),  Cartignies (1870), Cartignies (R 1970), Cartignies (nd), Etroeungt (1829), Féron (1839), La Longueville (nd), Marpent (1825), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1869), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1895), Wignehies (1924), Wignehies (nd)

Chapelles : Anor, Anor (1887), Anor (1897), Anor (nd), Berlaimont (1921), Boulogne-sur-Helpe (nd), Bousies (nd), Feignies (nd), Ruesnes (1949),

 

N.D de Foy : 4 invocations

A Foy près de Dinant, en 1609 un batelier découvrit à l’intérieur d’un arbre  qu’il s’apprêtait à débiter, une statue de la Vierge à l’Enfant en terre cuite. La statuette replacée dans un chêne voisin produisit des miracles à partir de 1616. Une chapelle bâtie par le baron Louis Beaufort de Celles fut érigée en 1618 et commença alors un pèlerinage à la Vierge.

Oratoires : Marbaix (1826), Solre-le-Château (1733),

Chapelles : Bousies (1682), Floyon (1683)

 

N.D de Grâce : 36 invocations

Toute grâce vient de Dieu par Jésus Christ mais également selon la tradition chrétienne par la Vierge Marie.

Oratoires : Boussières-sur-Sambre (1810), Cartignies (1738), Dimont (1852), Eppe-Sauvage (1853), Flaumont-Waudrechies (nd), Hestrud (1880), Jenlain (nd), Le Favril (1748), Larouillies (1740), Limont-Fontaine (1802),   Petit-Fayt (1768), Petit-Fayt (1773), Saint-Aubin (1866), Saint-Aubin (nd), Sars-Poteries (1728), Solre-le-Château (1823), Solre-le-Château (nd), Solrinnes (1769), Willies (1728), Wallers-en-Fagne (1876)

Chapelles : Beaufort (1749), Boulogne-sur-Helpe (nd), Clairfayts (1897), Englefontaine (1831), Eth (1713), Felleries (1737), Glageon (nd), Houdain-lez-Bavay (1747), Landrecies (1686 R 1808), Limont-Fontaine (1802), Maroilles (1760), Preux-au-Bois (1864), Saint-Hilaire-sur-Helpe (ca 1730), Trélon (1871), Vieux-Reng (nd), Villers-Sire-Nicole (1875)

 

N.D de Guérison : 1 invocation

On invoque Notre Dame de Guérison, pour éloigner les souffrances physiques et morales ou pour obtenir la guérison du corps mais aussi de l’esprit et de l’âme.

Oratoires :

Chapelles : Cousolre (1784)

 

N.D de Halle (Hal) : 10 invocations

La statue miraculeuse de Notre-Dame de Hal qui serait un don de Sainte Elisabeth de Hongrie (1207 1231) est introduite en 1267 dans l’église de Hal, alors châtellenie du comté de Hainaut dépendant de la prévôté de Mons et aujourd’hui ville de Belgique en région flamande.                La Vierge est présentée comme une mère allaitant son enfant. L’oxydation de l’argent qui recouvre partiellement la statue lui donne sa couleur noire et donc aussi le nom de Vierge Noire.

Oratoires : Berlaimont (1748), Boulogne-sur-Helpe (1766), Cartignies (1746), Hargnies (1768), Petit-Fayt (nd), Taisnières-sur-Hon (18..), Wallers-en-Fagne (disparu), Wattignies-la-Victoire (1830)

Chapelles : Hon-Hergies (1773), Marbaix (1681)

 

N.D de l’Arbrisseau : 1 invocation

L’apparition de la Vierge dans un arbre à un prince espagnol en 1640 à Salles près de Chimay donna lieu à un pèlerinage dès 1677.

Oratoires : Damousies (1733)

Chapelles :

 

N.D de l’Enfant Jésus : 1 invocation

En relation avec La Vierge et Jésus enfant

Oratoires :

Chapelles : Wargnies-le-Petit (nd)

 

N.D de la Conception : 1 invocation

L’appellation mariale Notre Dame de la Conception est à rapprocher de l’Immaculée Conception.

Oratoires :

Chapelles : Englefontaine (1834)

 

N.D de la Fontaine : 1 invocation

Oratoires : Eppe-Sauvage (nd)

Chapelles :

 

N.D de la Paix : 5invocations

L’appellation mariale Notre Dame de la paix signifie marie, Mère de la Paix.

Oratoires : Eppe-Sauvage (2000), Ohain (1954

Chapelles : Houdain-lez-Bavay (nd), Obies (nd), Ruesnes (1884)

 

N.D de la Route : 2 invocations

La dévotion à N.D de la Route pour invoquer la protection de la Vierge à ceux qui circulent sur les routes est récente.

Oratoires : Avesnelles (nd)

Chapelles : Beaufort (1959)

 

N.D de la Salette : 5 invocations

Apparition de la Vierge le 19 septembre 1846 à deux jeunes bergers au calvaire de la Salette, village dans le canton de Corps, département d’Isère. N.D de la Salette est invoquée pour la protection des récoltes et contre la disette.

Oratoires :  Anor (1889 R 1970), Beaufort (nd)

Chapelles : Frasnoy (1869),Rousies (nd), Sars-Poteries (1871)

 

N.D de la Tornade :  1 invocation

Il y eut en 1967 une tornade qui dévasta le village de Fontaine-au- Bois et des environs.

Oratoires : Fontaine-au-Bois (1967)

Chapelles :

 

N.D de Libercourt : 1 invocation

Au XII ème siècle un jeune berger nommé Ruchot en jouant avec sa houlette la lança sur  un  saule  et s’aperçut très vite qu’il jaillissait de cet arbre comme du sang. Il découvrit alors une statue de la Vierge et constata que le coup avait frappé  l’œil de la statuette. N.D de Libercourt est invoquée pour les petits enfants, les affligés et suite à une tradition rurale, la protection des étables.

Oratoires : Landrecies (1721)

Chapelles :

 

N.D de Liesse : 44 invocations

La dévotion à Notre Dame de Liesse a pour support une vierge noire. La légende veut que cette image ait été donnée par les anges à trois chevaliers de l’ordre de St Jean de Jérusalem prisonniers d’un sultan en 1134 pour la conversion de sa fille. Cette princesse aida les chevaliers à s’évader en fuyant avec eux. Leur fuite les amena à Liance aujourd’hui Liesse près de Laon. Ils bâtirent une chapelle à côté d’une fontaine en remerciement à la Vierge de les avoir sauvés. La Vierge de Liesse est réputée pour de nombreux miracles tels que de nombreuses guérisons de maladies incurables ou de paralysies. Elle est également d’un grand secours pour la conversion des impies, la délivrance des prisonniers ou en cas d’exorcismes. Elle accorde sa protection contre les catastrophes naturelles et les naufrages. Enfin elle protège les femmes en couches et rend la vie aux enfants morts nés, le temps qu’ils puissent recevoir le baptême.

Oratoires : Anor (1763), Anor (1775), Anor (1781),  Anor (1842), Anor (1862), Anor (nd), Avesnes-sur-Helpe (1734), Avesnelles (1861), Beaurepaire-sur-Sambre (1810), Boulogne-sur-Helpe (1822), Boulogne-sur-Helpe (1855), Boulogne-sur-Helpe (R 1855), Boulogne-sur-Helpe (1893), Cartignies (1776), Cartignies (1806), Cartignies (1809), Cartignies (1814), Cartignies (1817), Cartignies (1843), Cartignies (R 1970), Cartignies (nd), Etroeungt (1829), Etroeungt (1834), Etroeungt (1861), Floyon (1814), Glageon (1852), Glageon (1866), Grand-Fayt (1728), Haut-Lieu (1847), Landrecies (1726), Petit-Fayt (1822), Pont-sur-Sambre (nd), Prisches (1806), Prisches (1808), Prisches (1822), Prisches (1863), Saint-Aubin (1687), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1809), Taisnières-sur-Hon (R 1810), Trélon (18..), Wallers-en-Fagne (1779), Wallers-en-Fagne (1818)

Chapelles : Eccles (1868), Orsinval ca 1890),

 

N.D de Lorette : 3 invocations

En 1708 le prince électeur de Cologne fit bâtir à Lille une chapelle chez les Dames de l’Abbiette. Il y mit à l’intérieur une copie fidèle de la « Santa Casa » vénérée à Lorette en Italie. En effet cette vénération est due à « l’envol  » de la maison de Marie en décembre 1294 à partir du mont Rainuza en Dalmatie.

Dès 1709 de nombreuses guérisons inespérées s’opérèrent dans la chapelle de l’Abbiette.

N.D de Lorette est invoquée pour les jeunes, les malades et les jeunes mariés.

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1724), Obies (1785), Solre-le-Château (1875)

Chapelles :

 

N.D de Lourdes : 56 invocations

Apparition de la Vierge le 11 février 1858  à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle près de Lourdes et révélation par la Vierge de son nom : je suis l’Immaculée Conception ». Multiplication de guérisons miraculeuses et consécration d’une basilique en 1876 suivie de nombreux pèlerinages.

Oratoires :  Anor (1891), Anor (1980), Anor (nd), Audignies (nd), Avesnes-sur-Helpe (1994), Bérelles (1822), Beaurepaire-sur-Sambre (1878), Boulogne-sur-Helpe (1893), Bry (1815), Cartignies (1979), Cartignies (nd), Damousies (nd), Dimechaux (1959), Dompierre-sur-Helpe (1885), Dourlers (1892), Eclaibes (nd), Féron (1881), Hestrud (Grotte 1920), La Longueville (1883), Louvroil (Grotte nd), Monceau-St-Waast (1990), Semousies (1926), Solre-le-Château (1881), Wignehies (nd)

Chapelles : Anor (1927), Anor (nd), Anor (nd), Avesnelles (nd), Bermeries (nd), Beugnies (nd), Bousies (1929), Bousies (Grotte nd), Busignies (1902), Clairfayts (1920), Colleret (nd), Dimont (ca 1920), Glageon (nd), Haut-Lieu (1890), Haut-Lieu (1923), La Longueville (1876),Louvignies-Quesnoy (Grotte 1876), (Mairieux (1887), Maresches (1901), Mecquignies (nd), Obies (1902), Obies (nd), Obies (nd), Ohain (nd), Preux-au-Bois (1892), Preux-au-Bois (Grotte ca 1920), Robersart (nd), Rousies (1922), Ruesnes (nd), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1925), Taisnières-sur-Hon (nd), Wargnies-le-Petit (1871)

 

N.D de Messines : 5 invocations

Le comte Bauduin V  de Flandre (1012 1067) marié à Adèle de France  (1009 1079)  était handicapé. Alors qu’il se reposait à l’ombre de trois arbres, il fut stupéfait à son réveil de voir qu’il marchait normalement. En creusant à l’endroit du miracle, on découvrit les restes de trois jeunes filles qui selon la légende s’étaient laissées enterrées vivantes plutôt que de céder aux avances de bucherons qui les poursuivaient. Adèle de France, à la mort de son mari fit alors bâtir un monastère à Meijes (les jeunes filles) village qui devient Mesen en flamand et Messines-lez Ypres en français. C’est probablement vers 1616 que fut instauré le culte de Notre-Dame de Messines dans la paroisse St Nicolas-en Berlaimont à Mons dans le Hainaut. En effet, à cette époque, les premiers mouvements de dévotion populaire se développèrent autour d’une image mariale apportée de Messines-lez-Ypres à telle enseigne qu’en 1622 le tableau vénéré dut être porté sur le maître-autel. Des guérisons multipliées encouragèrent le recours des malades et infirmes qui, bientôt soulagés, venaient remercier leur bienfaitrice.

Oratoires : Floyon (1756), Marbaix (1888), Pont-sur-Sambre (1759), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1815)

Chapelles :

 

 

N.D de Miséricorde : 12 invocations

La miséricorde est une bonté qui incite à l’indulgence et au pardon.  Toute la grâce accordée par Jésus Miséricordieux nous vient de Marie.

Oratoires : Monceau-St-Waast (1679), Obies (1719), Obies (1768), Poix-du-Nord (1848), Prisches (1733), Sémeries (1819), Vieux-Mesnil (1742)

Chapelles : Boulogne-sur-Helpe (1677), Boulogne-sur-Helpe (nd), Hecq (1920), Obies (nd), Preux-au-Sart (nd)

 

N.D de Montaigu : 1 invocation

Entre Zichem et Diest au sommet d’une légère colline se trouvait un chêne ayant l’apparence d’une croix. Un homme pieux y fixa la statue de la Vierge Marie. De visites en processions un culte se développa au cours des années renforcé par la consécration d’une église en 1627, cérémonie pendant laquelle l’archiduchesse Isabelle jeta sur les marches de l’autel les bijoux qu’elle possédait signifiant ainsi le peu de valeurs des biens terrestres.

Oratoires : Wignehies (1742)

Chapelles :

 

 

N.D de Montserrat : 1 invocation

La vénération de la Vierge de Montserrat est liée à la statuette de la Vierge qui fut retrouvée vers la fin du IXe siècle en Espagne, dans la montagne de Montserrat en Catalogne. Cette vierge noire qu’on nomma « la Morenita » (la petite noire) devint un symbole religieux de la Catalogne. L’invocation locale est peut être ici due au fait que l’Avesnois fut espagnol jusqu’aux traités des Pyrénées  et de Nimègue.

Oratoires : Wignehies (1683)

Chapelles :

 

N.D de Nazareth : 1 invocation

Nazareth était la ville de Joseph et de Marie jusqu’au baptême de Jésus.

Oratoires : Sémeries (1733)

Chapelles :

 

N.D de Prospérité : 1 invocation

Appelée aussi Notre Dame d’Abondance, elle favorise le succès et rend prospère les situations difficiles par le travail et la persévérance.

Oratoires : Haut-Lieu (1717)

Chapelles :

 

N.D de Quartes : 4 invocations

Le temple romain de Quartes situé à Pont-Sur-Sambre fut christianisé et laissa la place à un sanctuaire dédié à la Vierge.

Oratoires : Berlaimont (1853), Eppe-Sauvage (nd), Hargnies (1822)

Chapelles : Pont-sur-Sambre (1923)

 

N.D de Sées (Seez) : 3 invocations 

Le pèlerinage consacré  à l’Immaculée Conception  aurait eu lieu pour la première fois en l’église de Sées fondée en 1855 (département de l’Orne), le 7 octobre 1873 à l’occasion du jubilé de Monseigneur Rousselet. A la suite de quoi, il fut reconduit tous les ans à la date non plus du 7 octobre mais du 8 décembre qui est la fête de l’Immaculée Conception. La Vierge est invoquée pour les malades, les personnes qui souffrent et le secours des chrétiens.

Oratoires : Beugnies (1868), Dimont (1877), Solrinnes (1867)

Chapelles :

 

N.D de Tillereau : 1 invocation

Pas d’explication précise au sens Tillereau; peut être doit son nom aux tilleuls qui devaient se trouver à cet endroit.

Oratoires :

Chapelles : Bellignies (1944)

N.D de Tongres : 8 invocations

Il s’agit ici de Tongre-Notre-Dame, village au sud d’Ath en Belgique où la Vierge apparut dans la nuit du 1er au 2 février 1081 dans le jardin du château de Messire Hector, seigneur du lieu. C’est un haut lieu voué à la Vierge qui représente ici la Sagesse.

Oratoires : Feignies (1812), Hestrud (1758), Taisnières-sur-Hon (1770)

Chapelles : Amfroipret (<1831), Limont-Fontaine (1724), Limont-Fontaine (1892), Mecquignies (1811), Wargnies-le-Petit (1892)

 

N.D de Walcourt : 74 invocations

Une statue de la vierge fut placée dans l’église de Walcourt (Province de Namur, près de Couvin) soit  en 992, date de construction de l’édifice, soit en 1086 date de sa consécration. C’est une Vierge assise de type « Sedes Sapientae » (Siège de la Sagesse) tenant l’enfant dans ses bras. Lors de l’incendie de l’église en 1220 la statue s’éleva au dessus des flammes pour se réfugier dans un arbre. Une force invisible interdisait à quiconque de s’en approcher. Seul le seigneur du lieu, Thierry de Walcourt, après avoir promis de reconstruire une église et d’y replacer la statue, put s’en saisir. Notre-Dame de Walcourt est une des plus anciennes statues mariales de Belgique. La moitié gauche du visage de la Vierge est noircie sans que le bois ne soit carbonisé, preuve indéniable que la statue se soit trouvée dans un incendie dont les flammes l’ont seulement effleurée. Elle est honorée pour une bonne maternité.

Oratoires : Anor (1841),  Anor (1872), Avesnelles (1841), Avesnelles (1845), Bavay (1817),  Bas-Lieu (nd), Beaurieux (1783), Beugnies (1807), Boulogne-sur-Helpe (1823), Boulogne-sur-Helpe (R 1855), Cartignies (1738), Cartignies (1758) , Cartignies (1806), Cartignies (1809), Cartignies (1817), Cartignies (1843), Cartignies (R1970), Clairfayts (1884), Cousolre (nd), Dimont (1836), Dompierre-sur-Helpe (1854), Dompierre-sur-Helpe (1859), Dourlers (nd), Dourlers (nd), Eppe-Sauvage (1831), Eppe-Sauvage (nd), Etroeungt (1814), Etroeungt (1829), Etroeungt (1834), Etroeungt (1861),  Féron (1775), Ferrière-la-Grande (1790), Flaumont-Waudrechies (1739), Floyon (1814), Glageon (1852), Glageon (1880), Grand-Fayt (1835), Hargnies (nd), Haut-Lieu (1755), Haut-Lieu (1828), Hestrud (1826), Liessies (1785), Marbaix (1888), Noyelles-Sur-Sambre (1840), Ohain (nd), Petit-Fayt (1822), Petit-Fayt (nd), Prisches (1806), Rainsars (1747), Ramousies (nd), Saint-Aubin (1812),Saint-Hilaire-sur-Helpe (1809), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1837), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1861), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1862), Saint-Rémy-Chaussée (1820), Sars-Poteries (1815), Sémeries (1769), Sémeries (1806 1884), Taisnières-en-Thiérache (1805), Wattignies-la-Victoire (1745), Wallers-en-Fagne (1777), Wignehies (nd)

Chapelles : Anor (1841), Anor (nd), Avesnelles (1861), Choisies (XXe), Dimont (nd), Eclaibes (nd), Petit-Fayt (1751 R 1925), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1869), Sars-Poteries (1872), Solre-le-Château (1732), Trélon (1736 R 1840)

 

N.D des Affligés : 35 invocations

La signification d’Affligés  a pour sens ici les personnes qui souffrent de paralysie des jambes ou qui ne peuvent marcher qu’avec des béquilles.

Oratoires : Bachant (1765), Bachant (1820),  Bas-Lieu (1765), Beaurepaire-sur-Sambre (1822), Beaurepaire-sur-Sambre (1861), Beaurepaire-sur-Sambre (1909), Beugnies (1845), Cartignies (1843), Dimechaux (1810), Dompierre-sur-Helpe (1845), Dompierre-sur-Helpe (1856), Etroeungt (1818), Etroeungt (1834), Haut-Lieu (1828), Haut-Lieu (1847), Larouillies (1812), Maroilles (1740), Obies (1768), Prisches (1727),  Prisches (1806),  Prisches (1808), Sains-du-Nord (nd),Saint-Aubin (1806),Saint-Hilaire-sur-Helpe (nd), Saint-Rémy-Chaussée (1884)

Chapelles : Boulogne-sur-Helpe (nd), Boussois (1866), Cartignies (1880), Floyon (1807), Gommegnies (1756), Le Favril (1704), Louvignies-Quesnoy (1896), Mecquignies (1887), Orsinval (ca 1880), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1726),

 

N.D des Anges : 2 invocations

C’est l’un des noms de la Vierge Marie en tant que « Reine des Anges ».

Oratoires : Fontaine-au bois (1814)

Chapelles : Elesmes (nd)

 

N.D des Bonnes Pensées : 2 invocations

Invocation locale puisque limitée à une seule commune.

Oratoires : 2 à Saint-Hilaire-Sur-Helpe (1813 et 1869)

Chapelles :

 N.D des Champs : 1 invocation

Invocation à la récolte

Oratoires : Grand-Fayt (1932)

Chapelles :

 

N.D des Enfants : 2 invocations

La Vierge est invoquée ici en vue de l’approfondissement de la foi des enfants et de leur cheminement vers leur vie d’adulte . La prière est une source de dialogue entre les générations.

Oratoires :

Chapelles : Saint-Rémy-Chaussée (2004), Sassegnies (1926)

 

N.D des Fièvres : 1 invocation

A Recquignies au hameau de Rocq, les pèlerins venaient chercher de l’eau à la fontaine pour guérir de la fièvre.

Oratoires : Recquignies (nd)

Chapelles :

 

N.D des Haies : 3 invocations

Le nom est du au fait que c’est dans une haie que les moines de Maroilles, après le saccage de leur chapelle à la Révolution, retrouvèrent la statue de la Vierge Marie.

Oratoires : Avesnelles (1994), Avesnes-sur-Helpe (1994),

Chapelles : Maroilles (1881)

 

N.D des Hermites : 1 invocation

Le culte remonte avant l’an Mil en Suisse et a été à l’origine de la fondation de l’abbaye d’Ensiedeln (Ermites en allemand) sur l’emplacement où fut massacré un Ermite en l’an 828.

Oratoires :

Chapelles : La Longueville (nd)

 

N.D des Joyaux : 1 invocation

N.D des Joyaux est invoquée pour la guérison des glandes

Oratoires :

Chapelles : Landrecies (1950)

 

N.D des Lumières : 1 invocation

En 1661 un propriétaire de Gault, près d’Apt dans le Vaucluse fut guéri d’une grave infirmité après avoir vu en visitant les ruines d’une chapelle dédiée à la Vierge, une extraordinaire lumière entourant un jeune enfant.

Oratoires : Bousignies-Sur-roc (non daté)

Chapelles :

 

N.D des Malades : 1 invocation

La Ste Vierge est ici priée par les personnes en souffrance.

Oratoires : Anor (nd)

Chapelles :

 

N.D des Miracles : 1 invocation

La Ste Vierge est ici priée pour être sauvé dans les situations sans espoir.

Oratoires :

Chapelles : Anor (1703 1786)

N.D des Près : 1 invocation

Endroit champêtre probablement source de prière auprès de la Sainte Vierge

Oratoires :

Chapelles : Salesches (XVII è Siècle)

 

N.D des Sept Douleurs : 24 invocations

Sous ce vocable on associe la souffrance de la Sainte Vierge à celle de son fils.  Les « Sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les évangiles qui firent souffrir la mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de Rédempteur. (1 La prophétie de Saméon qui avait prédit à Marie qu’un glaive de douleurs transpercerait son cœur maternel- 2 La fuite en Egypte – 3 La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple- 4 La rencontre de Jésus et de Marie sur le Chemin de Croix- 5 La souffrance de Marie lors du décès de son fils sur la Croix- 6 La descente de Croix du Christ- 7 Sa mise au tombeau).

Une première fête de Notre-Dame des Sept Douleurs fut fixée au XVII e siècle au Vendredi de la Passion, mais ce jour possédait déjà une messe. Aussi une nouvelle fête fut-elle instituée en 1814 par le pape Pie VII et fixée d’abord au troisième dimanche de septembre. La réforme de Saint Pie X l’a placée à un jour fixe du calendrier le 15 septembre, le lendemain de l’Exaltation de la Sainte Croix, unissant ainsi la compassion de la Vierge à la Passion de son fils.

Oratoires : Bousies (1778), Cartignies (1870), Dompierre-sur-Helpe (nd), Etroeungt (1809), Gognies-Chaussée (ca 2005), Hautmont, Limont-Fontaine (1783), Maresches (nd), Prisches (1873), Sars-Poteries (1869), Sassegnies (1821), Sémeries (1767), Wignehies (1924)

Chapelles : Avesnelles (1682), Beaudignies (nd), Cartignies (1878), Choisies (nd), Hecq (1928), Jeumont (1868), Mecquignies (nd), Monceau-St-Waast (1764), Taisnières-sur-Hon (nd), Taisnières-sur-Hon (nd), Villereau (1683)

 

N.D des Victoires : 5 invocations

Les événements de la vie de Notre-Dame sont  compris comme des épisodes triomphants de la grâce, lors même qu’ils peuvent apparaître au premier abord comme des moments de contradiction et d’épreuve. Sous ce vocable est invoqué le caractère universel de la médiation triomphante de la Sainte Mère. Fêtée le 4 ème samedi d’octobre.

Oratoires : Beaudignies (1842), Jenlain (nd)

Chapelles : Ghissignies (1878), Neuville-en-Avesnois (1923), Prisches (1897),

 

 

N.D du Bon Conseil : 1 invocation

Notre Dame du Bon Conseil est un vocable de la Vierge Marie devenu particulièrement populaire après la découverte  le 25 avril 1467 sur le mur de l’église de Genazzano, commune métropolitaine de Rome, une fresque représentant une Vierge à l’Enfant-Jésus. La fête de cette dévotion est célébrée le 26 avril.

Oratoires :

Chapelles : Colleret (1757),

 

 

N.D du Mont Carmel : 4 invocations

Au XII ème siècle vivait sur le Mont Carmel en Palestine une communauté de moines qui vint s’établir par la suite en Europe. C’est à l’un de ses membres qu’apparut la Vierge Marie le 16 juillet 1251 en révélant qu’elle manifesterait son soutien à tous ceux qui revêtiraient l’habit.

Oratoires : Lez-Fontaine (1779), Limont-Fontaine (1719)

Chapelles : Anor (nd), Hecq (ca 1820)

 

N.D du Rosaire : 8 invocations

C’est sous ce vocable que la Vierge Marie se présenta à St Dominique en 1208 dans le village languedocien de Prouille. La source de cette légende semble être le Rosarium (long poème marial composé par un dominicain au milieu du xive siècle).  Le rosaire, l’objet, est un grand chapelet composé d’une croix suivie de grains ronds, gros et petits, enfilés sur une corde. Il permet aux catholiques de méditer la vie joyeuse, lumineuse, douloureuse et glorieuse de Jésus. Sur les petits grains est récité un Ave Maria, sur les gros grains un Notre Père et à la fin de chaque dizaine, on récite un Gloria. 

Oratoires : Berlaimont (1814), Glageon (1780), La Longueville (1773), Liessies (1860), Marbaix (1731)

Chapelles : Clairfayts (1895), Glageon (nd), Vieux-Reng (nd)

 

N.D du Sacré Cœur : 4 invocations

Selon Jean Eudes (1601 1680), prêtre de la société de l’oratoire de Jésus le Cœur de Jésus est indissolublement lié à Celui de sa Mère. Ainsi la Sainte Vierge nous montre le Chemin conduisant à Son Fils, Chemin de Vie qui passe par l’amour, la prière et l’adoration du Cœur-Sacré de Jésus.

Oratoires : Bousignies-sur-Roc (1895), Leval (1981),

Chapelles : Bousignies-sur-Roc (1905-1910), Houdain-lez-Bavay (nd)

N.D du Sourire : 1 invocation

C’est en 1884 que Thérèse Martin de Lisieux, alors âgée de 11 ans, gravement malade, avait vu le visage de la statue de la Vierge, posée prés de son lit, se transformer : «  ….mais ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme ce fut le ravissant sourire de la Sainte Vierge.. ». A la suite de cette vision la fillette guérit.

Oratoires :

Chapelles : Fontaine-au-Bois (Grotte nd)

 

 N.D du St Cordon N.D du Perpétuel Secours : 1 invocation

N.D du Saint cordon est la patronne de Valenciennes. En l’an 1008, la peste ravageait le Valenciennois. Le dernier jour d’août, le moine ermite appelé Bertholin fut visité par la Vierge Marie qui lui demanda de regrouper les habitants pour prier près de l’église qui lui était consacrée. Après sept jours, Notre-Dame apparut, accompagnée de nombreux anges, portant un cordon écarlate. Elle demanda aux anges d’entourer la ville et ses faubourgs de ce cordon, puis tous disparurent lorsque ce fut fait. Elle réapparut aussitôt au moine Bertholin et lui demanda d’organiser dès le lendemain, et chaque année, une procession le long du tracé du cordon. La contagion cessa et tous les malades furent guéris.             Quant à N.D du Perpétuel Secours elle est une icône qui serait parvenue à rme en 1480. Selon la tradition elle aurait appartenu à un riche marchand crétois qui, en voyage vers Rome mais se sentant proche de la mort la confia à un ami. L’épouse de cet ami garda ce tableau qui lui plaisait, jusqu’à ce que la Vierge leur apparaisse pour leur demander d’être placée en l’église Saint Jean de Latran , une des quatre basiliques majeures de Rome.

Oratoires :

Chapelles : Landrecies (1921)

 

N.D parmi les Champs : 1 invocation

La situation d’un oratoire au milieu des champs explique cette invocation.

Oratoires : Cartignies (1753)

Chapelles :

 

Sacré Cœur de Jésus : 3 invocations

Le Sacré Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes.

Oratoires : Noyelles-Sur-Sambre (1888), Petit-Fayt (1805),

Chapelles : Preux-au-Sart (nd),

 

Saint Agapit : 1 invocation

Martyr de Préneste (aujourd’hui Palestrina à une trentaine de kilomètres de Rome)  à la fin du III ème siècle. Torturé et condamné en sa qualité de chrétien, il est  jeté dans la fosse aux lions, mais les fauves, pourtant à jeun, refusent de le dévorer. Il est alors décapité. Ses reliques sont vénérées dans l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption de Pignan (Hérault). Quelques ossements ont été confiés à l’abbaye de Liessies. Il est invoqué pour le mal de ventre et la dentition des enfants. Il est fêté le 18 août

Oratoires : Sains-du Nord (1765),

Chapelles :

 

Sainte Aldegonde : 6 invocations

Aldegonde, née vers 630 à Cousolre, fille de Walbert et de Bertilie, consacra sa virginité à Dieu, sous l’influence de sa sœur, Waudru qui était abbesse de Mons en Belgique.  Ses parents voulant la marier à un riche seigneur, elle s’enfuit et fonda un ermitage au bord de la Sambre qui devint rapidement un important chapitre de chanoinesses, à l’origine du monastère de Maubeuge. Elle  mourut d’un cancer le 30 janvier 684. On l’invoque contre les maux dont elle eut elle-même à souffrir : maux de tête, fièvres, cancer du sein. Fêtée le 30 janvier.

Oratoires : Bousignies-sur-Roc (1681), Bousignies-sur-Roc (nd), Bousignies (XXe),

Chapelles : Cousolre (1879), Cousolre (nd), Flaumont-Waudrechies (ca 1550), Maubeuge (nd),

 

Sainte Aleth :

Alethe de Montbard  (1070 1107) mère de Saint Bernard de Clairvaux et épouse de Tecelin seigneur de Fontaine-les-Dijon se consacre à aider les plus nécessiteux. En 1250 ses reliques sont transférées à l’abbaye de Clairvaux. Elle est fêtée le 4 avril.

Oratoires :

Chapelles :

 

Saint Alexis :

Alexis fils d’une riche famille romaine vécut en mendiant. Il mourut vers 417 dans un absolu dénuement mais vénéré comme un saint. Il est fêté le 17 février.

Oratoires :

Chapelles :

 

Saint Amand : 2 invocations

Après avoir baptisé Sigebert le fils de Dagobert il évangélisa la Flandre et le Brabant et fonda les abbayes de Saint Bavon à Gand et d’Elnone en Pévèle (Aujourd’hui St Amand les Eaux) où il y mourut vers 676. Il est considéré comme le fondateur de l’Église en Belgique.

Saint Amand est aussi le patron des corporations de brasseurs et des marchands de vin. Son attribut est le serpent. Sa fête : le 6 février.

Oratoires : Rainsars (1871),

Chapelles : Anor (1885)

 

Sainte Anne : 23 invocations

Elle est l’épouse de Saint Joachim et la mère de la Vierge Marie. On l’invoque pour la maternité, la pluie, pour la grâce d’une bonne mort. Elle assure sa protection aux tourneurs, sculpteurs, ébénistes, et également à des métiers manuels féminins : dentellières, brodeuses, gantières, bonnetières, couturières… Elle est fêtée le 26 juillet.

Oratoires : Anor (1878), Avesnes-sur-Helpe (1727), Beaurepaire-sur-Sambre (1895), Bousies (nd), Cartignies (1780), Clairfayts (1991), Etroeungt (1675), Floyon (1823), Fontaine-au-Bois (1822), Feignies (nd), Féron (1878), Hon-Hergies (nd),Le Favril (1777), Petit-Fayt (1687), Petit-Fayt (1773), Prisches (1729), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1804), Vieux-Reng (1773), Wallers-en-Fagne (1858)

Chapelles : Cartignies (1880), Hautmont (nd), Trélon (1736 R 1840), Villers-Sire-Nicole (1885)

 

 

Saint Antoine : 13 invocations

Né de parents riches et catholiques dans un village proche d’Héraclès en Haute Egypte, il vécut en ermite même si des disciples vinrent suivre son enseignement. Il est considéré comme « le père des moines ». Il mourut en 356. Il est le patron des bouchers, des charcutiers, les laboureurs, les tisseurs de draps et les fossoyeurs. On l’invoque pour les animaux domestiques, pour guérir les rougeurs des fesses des bébés et les épidémies.

Ses attributs : le tau sorte de canne en T, le cochon, la clochette et les flammes du « feu de St Antoine ». Sa fête : le 17 janvier.

Oratoires : Aibes (ca 1880), Beaudignies (1803), Beaufort (1831), Berlaimont (nd), Cartignies (1753), Feignies (1913), Maroilles (1998), Prisches (1849)

Chapelles :  Anor (1871), Floyon (nd), Gommegnies (nd), Louvignies-Quesnoy (nd), Ohain (1887)

 

Saint Antoine de Padoue : 21 invocations

Il  est né en 1195 à Lisbonne et il est mort le 13 juin 1231 près de Padoue (Italie). Il  est un prêtre franciscain c’est-à-dire appartenant à l’ordre de Saint François d’Assise dont les membres tentent de vivre une vie de grande pauvreté évangélique à l’imitation du Christ. C’est un prédicateur de renom et un thaumaturge qui fut canonisé moins d’un an après sa mort. Il est invoqué pour retrouver les objets égarés. Sa fête : le 13 juin.

Oratoires : Anor (1855), Bachant (nd),  Bas-Lieu (1712), Beaurepaire-sur-Sambre (1861), Beaurepaire-sur-Sambre (1909), Boulogne-sur-Helpe (1692), Berlaimont (1926), Cartignies (1776), Cartignies (1814), Dompierre-sur-Helpe (1708), Dompierre-sur-Helpe (1856), Féron (1851), Floursies (1824), Le Favril (1843), Limont-Fontaine (1719), Mecquignies (nd), Rainsars (1871), Willies (1728)

Chapelles : Anor (1887), Dompierre-sur-Helpe (1860), Poix-du-Nord (1927)

 

Sainte Apolline : 6 invocations

Dans un climat peu favorable à la religion chrétienne, une révolte éclata à Alexandrie en 249 où vivait Apolline.  Ses bourreaux se saisirent d’elle  après avoir fait sauter toutes ses dents en frappant ses mâchoires, puis ils construisirent un bûcher en menaçant de la brûler vivante si elle ne prononçait pas, avec eux, les formules de l’impiété. Elle s’excusa brièvement, puis, s’étant un peu reculée, elle s’élança vivement dans le feu et fut consumée. Sainte Apolline est la protectrice des chirurgiens-dentistes et est invoquée pour les maux de dents.

Oratoires : Avesnelles (1861), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Cartignies (1738), Floyon (1847), Prisches (1849), Wargnies-le-Grand (nd)

Chapelles :

 

Saint Arnould : 1 invocation

Né en 1040 à  Audenarde en Flandres il fut évêque de Soissons où il mourut le 15 août 1587. Fêté le 15 aout il est souvent évoqué en tant que saint patron des meuniers et des brasseurs.

Oratoires : Dimechaux (1843),

Chapelles :

 

Sainte Avoye : 1 invocation

Elle naquit en Sicile au début du III ème siècle. A la mort de son père, sa mère voulait la marier avec un petit roi de Grande-Bretagne. Invitée au mariage de sa cousine Ursule qui ne voulait pas également se marier, elles s’enfuirent avec onze mille vierges sur un navire. C’est durant ce voyage que les Huns massacrèrent sainte Ursule et tant d’autres. Avoye en sortit saine et sauve, mais fut captive d’un chef barbare qui voulut la prendre pour épouse. Elle se refusa à toute ses avances, redevint libre et s’en fuit solitaire dans la région de Boulogne où elle fut tuée par les barbares. Fêtée le 6 mai elle est invoquée pour les enfants qui tardent à marcher.

Oratoires : Anor (1855)

Chapelles :

 

Sainte Barbe : 4 invocations

Elle  serait née au V ème siècle à Nicodémie, sur les bords de la mer de Marmara en Asie Mineure. Son père, un riche païen nommé Dioscure pour la soustraire à la propagande chrétienne l’enferma dans une tour. Néanmoins grâce à un subterfuge elle fut baptisée par un prêtre qui s’était fait passer par un médecin.  Apprenant la conversion de sa fille Dioscure la menaça de son épée mais elle parvint à s’enfuir où un rocher s’entrouvrît pour lui laisser le passage. Elle fut dénoncée par un berger et jetée en prison. Elle fut alors livrée au juge Marcien qui la mit au supplice. Elle fut fouettée puis brulée avec des larmes rougies au feu. Son père lui trancha alors la tête. Cependant le châtiment céleste ne tarda pas à s’abattre sur ce père dénaturé qui fut frappé par la foudre et brûlé sans qu’il ne reste rien de lui. Sainte Barbe, à cause de la foudre, est patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des pompiers; et à cause de son nom, des brossiers, des chapeliers et des tapissiers. Attributs: une tour (trois fenêtres) à la main, un ciboire ou un canon et barils de poudre. Fête : le 4 décembre.

Oratoires : Cartignies (1809), Floyon (1851), Landrecies (nd)

Chapelles : Hon-Hergies (nd)

 

Saint Benoit : 7 invocations

Il  naquit vers 480 -490, issu d’une famille noble romaine de Nursie en Ombrie (Italie). Après quelques années de vie d’ermite il fonda douze monastères puis la grande abbaye de Mont Cassin qu’il dirigea jusqu’à sa mort en 543. Il est le fondateur de l’ordre des Bénédictins et a largement inspiré par la suite le monachisme occidental. On invoque St Benoit contre le poison, les maléfices la fièvre et les inflammations. Il  est le patron des fermiers, des ouvriers agricoles, des mourants et des moines.

Benoît est encore invoqué comme protecteur des écoliers (les patriciens romains lui confiaient leurs fils), des hommes de guerre, des dinandiers , des chaudronniers et aussi du bétail. En France, il était également le protecteur des Capétiens Attributs : une coupe d’où s’échappe un serpent venimeux ou un corbeau emportant dans son bec un pain empoisonné. Sa fête : le 21 mars.

Oratoires : Dimont (nd), Feignies (1920), Noyelles-sur-Sambre (1979), Wignehies (nd)

Chapelles : Anor (1885), Anor (1887), Saint-Rémy-du-Nord (nd)

 

Sainte Benoite : 1 invocation

Fille d’un sénateur romain, elle prêcha l’Evangile à Origny, en Vermandois, aujourd’hui Origny Ste Benoite. Le juge de la province nommé Matrocle la mit en prison. Comme un ange vint la délivrer, il la condamna à mort : elle eut les seins coupés et la tête tranchée. Ste Benoite est invoquée contre les maladies du sein et est fêtée le  8 octobre.   

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1810)

Chapelles :

 

 

Saint Blaise : 1 invocation

Né en Arménie, il était médecin quand il fut choisi comme évêque de  Sébaste. Il fut arrêté par  le gouverneur de la Cappadoce. Son corps fut déchiré par des ongles de fer et il fut décapité. C’est le patron des tisseurs de laine, des filateurs, des drapiers, des cordonniers et des tailleurs de pierre à cause d’un outil appelé ripe ressemblant à un peigne de fer et utilisé par ces métiers. Il est invoqué contre les maux de gorge car il sauva un enfant de la strangulation et contre les maladies de l’espèce porcine. Fête : le 3février.

Oratoires : Cartignies (1843),

Chapelles :

 

Saint Camille : 1 invocation

Né près de Thienne dans les Abruzzes, cet  italien  s’engagea dans l’armée espagnole pour combattre les Turcs. On le renvoya  ensuite de l’armée après qu’il eut perdit au jeu tout ce qu’il possédait. Il fit alors tous les métiers pour aboutir comme domestique dans un couvent de capucins. Et c’est là qu’il se convertit. Il y demanda son admission mais un ulcère incurable à la jambe lui interdit l’état religieux. Il entra alors à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Il fut si frappé par la détresse des autres malades qu’il s’y engagea comme infirmier. Devant l’’indifférence de ses collègues vis-à-vis des malades  il entreprit de réformer tout cela et devint le fondateur des clercs réguliers pour le service des malades. Il décéda en 1614. Il est fêté le 14 juillet en tant que patron des infirmiers et des malades.

Oratoires : Féron (1881)

Chapelles :

 

Sainte Catherine : 7 invocations

Le 25 novembre de chaque année commémore le martyre de Catherine d’Alexandrie. Celle-ci serait née vers 290 dans une famille noble d’Alexandrie où elle acquit de très grandes connaissances notamment en philosophie. A l’empereur Maximilien qui voulait l’épouser elle aurait répondu qu’elle n’avait d’autre époux que Jésus Christ. Devant ce refus, elle fut martyrisée, étendue sur une roue garnie de lames et décapitée. On l’invoque contre les maladies de la langue et les migraines. Attributs : la palme du martyre, l’anneau de son mariage mystique, les roues brisées par la foudre rappelant son supplice et un livre.

Oratoires : Avesnes-sur-Helpe (1813), Floyon (1847), Marbaix (1888), Le Favril (1814), Prisches (nd), Rainsars (1871),

Chapelles : Anor (1875)

 

Sainte Cécile : 1 invocation

Cécile de Rome est une vierge mariée de force. Lors de son mariage elle chanta en son cœur pour le Seigneur tandis que jouaient les instruments de musique. Elle est fêtée le 22 novembre et est la patronne des musiciens.

Oratoires : Rainsars (1871),

Chapelles :

 

Saint Charles : 1 invocation

Le 4 novembre, on honore Saint-Charles-Borromée, soit le lendemain de sa mort en 1584. Charles Borromée est devenu cardinal de l’Église à 22 ans et archevêque de Milan par la suite. Pendant la peste de 1575 il soigna lui-même les pestiférés. Il a été béatifié en 1609 puis canonisé en novembre 1610 par le pape Paul V. On l’invoque contre la peste.

Oratoires : Haut-Lieu (1854),

Chapelles :

 

Saint Christophe : 3 invocations

C’est un prénom qui  vient du grec Χριστοφόρος (Christophóros), littéralement « celui qui porte le Christ ». Il est communément représenté par un homme traversant un cours d’eau et portant un enfant sur l’épaule, l’enfant  figurant le Christ. Il est le patron des voyageurs et des automobilistes et est fêté le 25 juillet.

Oratoires : Haut-Lieu (1847), Semousies (1926)

Chapelles : Beaurieux (XVII s),

 

Sainte Claire : 2 invocations

Elle est née à Assise en 1193 ou 1194 dans une famille de la noblesse et est morte dans cette même ville le 11 août 1253. Elle est disciple de Saint François d’Assise. Elle est la fondatrice de l’ordre des Pauvres Dames (Clarisses). La tradition des œufs à Sainte Claire consiste à faire une offrande, à l’origine d’œufs, symbole de vie et de fécondité, dans un couvent de sœurs Clarisses, dont la patronne est Sainte Claire. Ce don permet d’avoir du beau temps le jour de votre choix et notamment lors de votre mariage. Fêtée le 11 août.

Oratoires : Féron (2014)

Chapelles : Anor (1885)

Saint Claude : 1 invocation

D’abord militaire, il embrassa la vie monastique à Condat dans le Jura avant d’être élu évêque de Besançon. Mais dès qu’il le put, il résilia cette charge pour rejoindre la solitude. Son monastère et le village voisin prirent son nom. Il décéda en 699. Il est invoqué pour retrouver une bonne aisance à la marche à la suite d’une fracture. Il est fêté le 6 juin.

Oratoires : Avesnelles (2009)

Chapelles :

 

Saint Clément : 1 invocation

Disciple de Saint Paul, il est l’un des premiers successeurs de Saint Pierre sur le siège de Rome. Mais on sait peu de choses de son pontificat. Selon la tradition, non vérifiée, il aurait été exilé en Crimée à Cherson où il aurait été précipité dans la mer avec une ancre de marine attachée au cou. Il est le patron des marins. On l’invoque contre les maladies infantines. Sa fête : le 23 novembre

Oratoires : Bousies (nd)

Chapelles :

Saint Corneille : 2 invocations

Corneille était un centurion de l’armée romaine d’occupation en Palestine au Ier siècle de notre ère. Il fut le premier païen à être admis à part entière dans la communauté chrétienne des premiers temps, jusque-là exclusivement juive.

Oratoires :

Chapelles : Aibes (ca 1880), Anor (1927)

 

4 Saints Couronnés : 3 invocations

Selon la légende, Claude, Castorius, Symphorien et Nicostrate (Claudio, Nicostrato, Sinfronio et Castorio en italien) sont des sculpteurs romains convertis au christianisme et qui, refusant d’exécuter une statue d’idole (Esculape) pour l’empereur  Dioclétien, furent martyrisés dans des cercueils de plomb et précipités dans la mer vers l’an 287.

Oratoires : Cartignies (1822), Marbaix (1822)

Chapelles : Hon-Hergies (2013)

 

Saint Denis :

Il fut le premier évêque de Lutèce  vers 250. Il fut martyrisé avec ses compagnons Rustique et Eleuthère sur les pentes d’une colline appelée Montmartre (Mont des Martyrs). Il fut décapité et la légende raconte qu’il se serait relevé, aurait ramassé sa tête, et aurait marché jusqu’au lieu de sa sépulture à savoir St Denis près de Paris. Il est invoqué contre les maux de tête et contre les morsures de chiens enragés. Sa fête : le 9 octobre.

Oratoires :

Chapelles :

 

Saint Dodon : 1 invocation 

Il est né au village de La vallée près de Laon. Ses parents confièrent son éducation religieuse à St Ursmer. Il dirigea par la suite le monastère de Wallers-en Fagne où il mourut le 1er octobre vers l’an 760. Le prieuré qui existe encore fut érigé sur l’emplacement de la cellule où décéda le saint. Il est invoqué contre les maux de reins et de dos. Saint « Dodo » est fêté le 29 octobre.

Oratoires : Moustier-en-Fagne (1852)

Chapelles :

 

Saint Donat : 9 invocations

Saint Donat désigne plusieurs saints catholiques dont Donat de bad Müsstereifel près de Cologne qui semble être celui invoqué dans l’Avesnois. Il était légionnaire en 173 avant Jésus-Christ lorsque sa légion fut presque exterminée. Il implora le Seigneur tant et si bien que la foudre décima les ennemis et libéra les romains. Il est le Saint patron des désastres météorologiques : foudre, grêle, pluie, sécheresse. Attributs : Palme, habillé en légionnaire, bras levé, église, foudre. Il est fêté le 30 juin.

Oratoires : Anor (177.), Baives (XVIII s), Cartignies (1806), Hestrud (1847), Noyelles-Sur-Sambre (1846), Petit-Fayt (1786), Prisches (1849), Sains-du-Nord (1776), Taisnières-sur-Hon (nd)

Chapelles :

 

Saint Druon : 12 invocations

Né à Carvin Epinoy, berger devenu ermite, il se fit pèlerin neuf années durant avant qu’une hernie le força à renoncer à d’autres pèlerinages. Il mourut à Sebourg en 1189. Il est le patron des bergers et est invoqué pour la guérison des hernies et des coliques néphrétiques. Les calculs éliminés lui étaient offert en ex-voto. Fête le 16 avril

Oratoires : Cartignies (1804), Dompierre-sur-Helpe (1845), Etroeungt (1809), Feignies (1913), Floyon (1808), Glageon (1740), Le Favril (1778), Petit-Fayt (1687), Prisches (1737), Prisches (1819), Sémeries (nd)

Chapelles : Elesmes (1681),

 

Sainte Elisabeth : 1 invocation

Fille du roi André II de Hongrie, elle naquit à Presbourg en 1207. Elle fut fiancée à l’âge de quatre ans et mariée à quatorze au landgrave de Thuringe. Elle fut une épouse aimante pour ce mari qu’elle n’avait pas choisi. Des franciscains venus d’Allemagne lui firent connaître l’esprit de Saint François d’Assise et elle se mit alors au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre. En 1227 Élisabeth se retrouva veuve à 20 ans, enceinte d’un troisième enfant. Comme on voulait la remarier, elle refusa . Son oncle l’évêque de Bamberg lui fit alors revêtir l’habit du Tiers-ordre franciscain. La famille ducale se chargea des enfants. Elle ne garda pour elle qu’une pauvre demeure et mit tous ses revenus au service des pauvres et des malades  en leur faisant construire un hôpital. Joyeuse de tout ce qu’elle devait endurer, elle disait: « Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l’aime et qu’il m’aime? » Elle mourut à 24 ans ayant voué sa vie aux misérables. Fêtée le 1er novembre on l’invoque pour les malades, les lépreux et contre la teigne.

Oratoires : Wallers-en-Fagne (1858)

Chapelles :

 

Saint Eloi : 18 invocations

Il fut d’abord orfèvre puis trésorier de Clotaire II. Dagobert le nomma évêque de Noyon où il devint évangélisateur. Il mourut le 1 er décembre 660 à Noyon. Il est le patron de toutes les personnes qui travaillent le métal : orfèvres, maréchaux-ferrants, forgerons, ouvriers de la sidérurgie. Il est aussi le patron des éleveurs de chevaux. Sa fête : le 1er décembre.

Oratoires : Aibes (1818), Dimechaux (1843), Etroeungt (1829), Floyon (1807), Floyon (1823),  Floyon (1962), Le Favril (1802), Le Favril (1843), Marbaix (1817), Obrechies (1772), Solrinnes (1792), Trélon (1814)

Chapelles : Aibes (ca 1880), Anor (1871), Hautmont (1958-1960), Louvignies-Quesnoy (nd), Villers-Sire-Nicole (nd)

 

Saint Etienne : 2 invocations

Il apparait comme l’un des premiers disciples des apôtres. Il fut arrêté pour avoir, devant des représentants de la « synagogue des Affranchis », blasphémé le nom de Dieu Il fut le premier martyre, témoin du Christ et mourut lapidé  le 26 décembre 35 hors de Jérusalem. On l’invoque pour guérir la teigne, contre la pierre (calculs dans les reins) et le mal de tête. Il est représenté jeune et imberbe en dalmatique  de diacre avec l’étole .Sa fête : le 26 décembre.

Oratoires : Dompierre-sur-Helpe (1854), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1861),

Chapelles : Trélon (nd)

 

Saint Etton : 29 invocations

Etton est un religieux irlandais qui vint se fixer à Fuschiau  non loin d’Avesnes-sur-Helpe au VII ème siècle pour évangéliser la population. Alors qu’il défrichait une terre, il vit arriver le seigneur local du nom de  Jovin, qui mécontent de voir défricher la terre, pausa  la main sur l’épaule du religieux pour l’expulser. Jovin vit alors sa main restée attachée au manteau d’Etton. Ce dernier lui rendit alors la main en signe de gage de sa bonté et le seigneur en reconnaissance donna  au saint des biens.

Etton dédia son église à St Pierre (DOMinus Pierre) ce qui est à l’origine du village de  Dompierre sur Helpe. Saint Etton mourut vers l’an 670 au monastère de Fuschiau, dont la tombe serait l’emplacement actuel d’un oratoire  au moulin de Fuchiau à la limite des communes de St Hilaire-sur-Helpe et de Dompierre-sur-Helpe. Il existe une fontaine de dévotion à Saint Etton à Dompierre où lors du pèlerinage annuel à l’Ascension, les paysans viennent tremper une baguette dans la fontaine avant de la faire bénir par le curé. De retour à la ferme ils en touchent tous leurs animaux pour les préserver de maladie. Fête le 10 juillet.

Oratoires : Audignies (2014), Beaurepaire-sur-Sambre (1895), Boulogne-sur-Helpe (1817), Boulogne-sur-Helpe (1855), Cartignies (1745), Dimont (1854), Dimont (nd), Dompierre-sur-Helpe (1708), Dompierre-sur-Helpe (1834), Dompierre-sur-Helpe (1856), Dompierre-sur-Helpe (1859), Dompierre-sur-Helpe (1885), Dompierre-sur-Helpe (nd), Flaumont-Waudrechies (1900), Liessies (1739), Noyelles-Sur-Sambre (1887), Petit-Fayt (1786), Prisches (1863), Sains-du-Nord (1822), Saint-Hilaire-sur-Helpe (nd), Sémeries (1867), Taisnières-en-Thiérache (1749), Taisnières-en-Thiérache (1805), Taisnières-en-Thiérache (1841), Wignehies (nd)

Chapelles : Anor (1875),  Anor (1927), Anor (1885) Dompierre-sur-Helpe (1887),

 

 

Saint Expédit : 1 invocation 

Il aurait été chef d’une légion romaine et martyrisé à Mélitène en Arménie par ordre de Dioclétien au III ème siècle. Son nom lui valut d’être préposé à l’expédition rapide des affaires. Il est invoqué pour les affaires qui demandent une prompte solution.

Oratoires : Vieux-Mesnil (1923)

Chapelles :

 

Sainte Face : 13 invocations

Lors de son chemin de croix Jésus reçut de Véronique un linge blanc pour s’éponger. Lorsqu’il le lui  rendit son image y était imprimée.

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1861), Beaurepaire-sur-Sambre (1909), Floyon (1808), Marbaix (1826), Marbaix (1827), Marpent (nd), Noyelles-sur-Sambre (1825), Ohain (1720), Quiévelon (1776), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1869), Sémeries (1686)

Chapelles : Larouillies (1812), Ohain (1887)

 

Sainte Famille : 4 invocations

C’est le nom donné à la famille composée de Jésus et de ses parents Marie et Joseph. Cette fête fut instaurée en 1893 par le pape Léon XIII car la Sainte Famille est citée en exemple par l’Eglise catholique pour toutes les familles catholiques. La fête liturgique est  fixée au dimanche qui suit immédiatement la fête de Noel.

Oratoires : Floyon (1823), Maubeuge (1773)

Chapelles : Anor (nd), Hon-Hergies (1753)

 

Saint Fiacre : 6 invocations

Il préféra le service de Dieu à la couronne d’Ecosse en tant que fils ainé d’Eugène IV. Il fit beaucoup de miracles et mourut le 30 août 670. Il est le patron des jardiniers et est représenté en costume monacal tenant une bêche. Il est  invoqué contre les hémorroïdes appelées mal de Saint Fiacre.

Oratoires : Anor (1731), Anor (1740), Avesnelles (1975), Le Favril (nd), Sémeries (nd)

Chapelles : Baives (1756),

 

Saint François :

Sans précision il peut s’agir de St François d’Assise, de St François de Paule franciscain et fondateur de l’ordre des Minimes, (Religieux voués à l’humilité superlative en se livrant à l’exercice de la charité), ou de Saint François de Sales qui créa l’ordre de la Visitation, ordre religieux féminin créé en 1610. (Les religieuses auraient comme tâche principale de visiter malades et pauvres et les réconforter d’où leur nom de Visitandines).

Oratoires :

Chapelles :

 

Saint François d’Assise :

François Bernadone naquit à Assise en 1182. Il fonda l’ordre des frères Mineurs (Mineur signifiant « plus petit »)  couramment appelé ordre franciscain caractérisé par la prière, la pauvreté, l’évangélisation et le respect de la Création. Il mourut dans un complet dénuement le 3 octobre 1226. Il est le patron des tailleurs d‘habits, des tisserands et des passementiers. On l’invoque contre les maux de tête, la pauvreté et la peste. On le représente portant la robe de bure des franciscains, serrée à la taille dont les trois nœuds représentent les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Sa fête le 4 octobre.

Oratoires :

Chapelles :

 

Sainte Geneviève : 2 invocations

Elle naquit à Nanterre en 426. Alors qu’elle n’a que sept ans, l’évêque Saint Germain d’Auxerre de passage, la remarqua et la consacra à Dieu. En 451, les Huns menaçant  Paris, Geneviève persuada les parisiens affolés que les Barbares n’attaqueraient pas la ville et qu’il était inutile de fuir. En effet Paris fut épargné. Puis ce sont les Francs qui vinrent l’assiéger. Geneviève s’échappa par la Seine et alla quérir du ravitaillement jusqu’à Troyes. Plus tard, elle jouit de la confiance de Clovis qui la consulta souvent pour ses conseils avisés. Elle obtient des rois de France la grâce des condamnés. Elle mourut le 3 janvier 512. Elle est la patronne des parisiens mais aussi des tapissiers, des chapeliers, des bergères des mouleurs sur bois et des fabricants de cierges. Fêtée le 3 janvier.

Oratoires : Cartignies (1776),

Chapelles : Villers-Pol (1632)

 

Saint Georges : 7 invocations

Né en Palestine en 280, il devint tribun militaire dans la garde de Dioclétien. Celui-ci le fit martyriser et décapiter le 23 avril 303 suite à son refus de persécuter les chrétiens. Au Moyen Age, il était le patron des chevaliers chrétiens. On l’invoque contre la peste, la lèpre, la syphilis, pour la guérison des chevaux. Il est fêté le 23 avril par les métiers d’armes, les selliers er les laboureurs.

Oratoires :  Anor (1878), Maroilles (1998), Prisches (nd), Wignehies (R 1868)

Chapelles : Cartignies (nd), Englefontaine (1928), Ohain (1887)

 

Saint Géry : 1 invocation

Il avait été ordonné diacre par l’évêque de Trèves Magnéric et élu évêque de Cambrai vers 625. Remarquable par sa piété et sa charité envers les pauvres, il eut un épiscopat de trente-neuf ans. Fêté le 24 septembre au propre du diocèse de Cambrai.

Oratoires :  Anor (1891)

Chapelles :

Saint Ghislain : 15 invocations

Evêque ayant fait ériger vers 633 un monastère à Ghislain, près de Mons. Le 9 octobre 684 il meurt en son monastère. On l’invoque pour les futures mamans, les enfants, contre l’épilepsie et les convulsions. Il est souvent représenté accompagné d’un ours et sa fête est le 10 octobre .

Oratoires : Bachant (1837), Beaurepaire-sur-Sambre (1736), Beaurepaire-sur-Sambre (1878), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Dompierre-sur-Helpe (nd), Floyon (1732), Floyon (1808), Limont-Fontaine (1789), Prisches (1822), Sassegnies (1848), Sémeries (1726), Taisnières-en-Thiérache (1900), Vieux-Reng (nd)

Chapelles : Maubeuge (1861), Sains-du-Nord (1780),

 

Saint Gorgon : 7 invocations

Capitaine des gardes de Dioclétien, en se proclamant chrétien avec Sainte Dorothée, il fut martyrisé  et son corps fut déchiré par des griffes de fer et brûlé sur un gril comme Saint Laurent. Patron des chapeliers, il est invoqué contre les maladies nerveuses, les rhumatismes et les maladies des membres inférieurs. Il est représenté en soldat romain avec une épée et un baudrier. Fête : le 9 septembre

Oratoires : Boulogne-sur-Helpe (1893), Féron (ca 1765), Floyon (1808), Glageon (1866), Ohain (1876), Wignehies (nd)

Chapelles : Anor (entre 1723 et 1799)

 

Sainte Hélène : 1 invocation

Epouse du centurion Constance Chlore, elle contribua très largement à la conversion de son fils Constantin le Grand qui fut porté au trône impérial par ses légions stationnées en Gaule. Elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle voulut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lança la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les ‘grottes mystiques’ chères aux chrétiens: celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l’attente de la Résurrection, et celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte en 329. Fête : le 18 août.

Oratoires : Rainsars (1865),

Chapelles :

 

Saint Hilaire : 3 invocations

Evêque de Poitiers du IV ème siècle qui résista à l’empereur Constance favorable à l’arianisme. Il fut alors exilé en Asie Mineure. Avant sa mort en 368, il réussit cependant à libérer la Gaule de l’hérésie. Il est invoqué contre les serpents et les rhumatismes pour enfants. Sa fête : le 14 janvier.

Oratoires : Marbaix (1888),

Chapelles : Aibes (ca 1880), Bousignies (XXe),

 

Sainte Hiltrude : 4 invocations

Dans les années 760 Hiltrude, fille de Wibert et d’Ade  voulait vivre une vie de moniale mais devant le refus de son père elle dut s’enfouir dans la forêt de Trélon. Là, elle vécut près d’une source, toute donnée à la prière. Après plusieurs années, son frère Gontrad  vint la rechercher. Elle vécut alors pendant 17 ans dans une dépendance du monastère de Liessies que son père avait fondé et dont son frère fut le premier abbé. Elle mena une vie d’abnégation, de prière, de pauvreté au service des pauvres.  Invoquée pour vaincre les mauvaises fièvres, sa fête est le 3 novembre.

Oratoires : Bérelles (1866), Liessies (1739)

Chapelles : Moustier-en-Fagne (1844), Trélon ( fin XVII siècle )

 

Saint Hubert : 27 invocations

Il est dit apparenté à Charles Martel et selon ses chroniqueurs il était connu dans sa jeunesse pour se livrer avec une grande ardeur aux joies de la vie mondaine et en particulier à la chasse. La tradition légendaire raconte qu’il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-Saint, un cerf qui lui apparut avec un crucifix entre ses bois, une voix céleste l’avertissant de ne plus négliger son âme. Ce qui est historique, c’est qu’en 688, il abandonna le duché d’Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il fut élu évêque de Liège-Maëstricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d’être martyrisé. Il mourut en 727. Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs. Une coutume veut que le 3 novembre, jour de sa fête, on fasse bénir à la messe du pain que l’on donne aux animaux de la ferme et en particuliers aux chiens afin de les protéger de la rage et d’autres maladies. On l’invoque donc contre la rage et il est représenté en évêque avec l’étole et la clef d’or  (clé remise par Saint Pierre le jour de son sacre).  Attributs : un cerf crucifère, un cheval et des chiens, un faucon sur le poing et un cor de chasse.

Oratoires : Anor (1761), Anor (1878), Anor (2001), Beaurepaire-sur-Sambre (1740), Cartignies (1776), Dimont (1778), Dimont (1836), Dompierre-sur-Helpe (1856), Dompierre-sur-Helpe (1885), Englefontaine (nd), Etroeungt (R 1813), Etroeungt (1834), Feignies (1920), Floyon (1823), Glageon (1838), Glageon (1880), Hestrud (1847), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1895), Sémeries (1856), Solre-le-Château (1733), Trélon (nd)

Chapelles : Anor (1871), Anor (1885), Eth (1727), Feignies (1846), Preux-au-Sart (nd), Rousies (nd),

 

Saint Humbert : 2 invocations

Il fut en 652 le premier abbé de Maroilles et participa à l’œuvre d’évangélisation menée par Saint Amand dans la région. On le prie contre la rage, peut être en confusion avec Saint Hubert. On le représente avec un ours portant son bagage et une croix imprimée sur le front. Fête : le 25 mars

Oratoires : Grand-Fayt (1835), Maroilles (nd),

Chapelles :

 

Saint Jacques le Mineur : 5 invocations

Fils du pêcheur galiléen Zébédée, il était le frère ainé de Saint Jean l’Evangéliste avec lequel il fut appelé par le christ pour devenir apôtre. Il est le patron des chevaliers, des pharmaciens et des droguistes. Les agriculteurs le remerciaient de l’abondance de leurs pommes. Fête : 25 juillet.

Oratoires : Féron (1839), Floyon (1751), Landrecies (1717), Petit-Fayt (1773), Rousies (XX é)

Chapelles :

 

Saint Jean : 15 invocations

Fils de Zébédée et de  Marie Salomé, il fut, à cause de son innocence, l’apôtre bien aimé de Jésus. Il fut le seul à  assister à la crucifixion de son maitre. Il est invoqué  pour conserver les amitiés, la fertilité des champs, contre l’épilepsie, les maux de pieds, le poison et les brûlures. Il est le patron des théologiens, des libraires, des vanniers, des chandeliers et des huiliers. Fête : le 27 décembre.

Oratoires :  Anor (1878), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Boulogne-sur-Helpe (1766), Cartignies (1753), Etroeungt (1869), Feignies (nd), Jeumont (1887), Marbaix (nd), Ohain (1821), Sassegnies (1818), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1895), Wignehies (nd)

Chapelles : Sains-du-Nord (1780), Salesches (nd), Sepmeries (1860)

 

Saint Jean-Baptiste : 6 invocations

Il fut le précurseur du Messie. Il baptisa le Christ. Il fut décapité par Hérode. À part la Vierge Marie, Jean-Baptiste est le seul saint dont la liturgie célèbre la naissance. Il est le patron de plusieurs corporations : bergers, aubergistes, charpentiers, maréchaux-ferrants, tisseurs de draps, teinturiers. Ses invocations sont contre l’épilepsie, les spasmes, les vertiges, les évanouissements et la peur. Sa fête : le 24 juin où on allume les feux de la Saint Jean.

Oratoires : Cartignies (1776), Dompierre-sur-Helpe (1845), Taisnières-en-Thiérache (1805), Wallers-en-Fagne (1811)

Chapelles : Dimont (XVIIe), Ghissignies (1878),

 

Saint Jean Bosco : 1 invocation

C’était un fils de pauvres paysans du piémontais, né le 15 août 1815. Il est ordonné prêtre en 1841 il mit à Turin toute son énergie à l’éducation des jeunes et fonda la Société de Saint-François de  Sales pour enseigner aux jeunes sans abri un métier et la vie chrétienne. C’est le premier de tous les patronages. Les dernières années de sa vie, Don Bosco les passa à voyager, pour récolter des fonds. Il mourut en 1888 et  sera canonisé un demi-siècle plus tard. Il est honoré comme le protecteur de toutes les œuvres de jeunesse avec sa fête le 31 janvier.

Oratoires :  Floyon (1962),

Chapelles :

 

Saint Joachim : 1 invocation 

Il est le mari de Sainte Anne et le père de la Sainte Vierge. Il est fêté le 26 juillet.

Oratoires : Vieux-Reng (17173)

Chapelles :

 

Saint Joseph : 30 invocations

Époux de la Vierge Marie et père nourricier de Jésus. Il est le patron des charpentiers, des menuisiers, des charrons, des bûcherons, des mariés, des jeunes enfants et des agonisants. Il est invoqué par ceux qui cherchent une maison, contre les maladies des yeux et pour une bonne mort. Il est souvent représenté avec un bâton fleuri ou une branche de lys. Il porte l’Enfant Jésus sur son épaule ou le conduit par la main. Il est le protecteur de la Sainte famille. Il est fêté le 19 mars.

Oratoires : Anor (1740), Anor (1740), Anor (nd),  Anor (nd), Beaurepaire-sur-Sambre (1895), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Boulogne-sur-Helpe (1829), Féron (1827), Féron (1876), Féron (1881), Floyon (1851), Mecquignies (nd), Clairfayts (1886), Etroeungt (1834), La Longueville (1872), Limont-Fontaine (1789), Rainsars (nd), Wallers-en-Fagne (1858), Wignehies (R 1868)

Chapelles :  Anor (1897), Bachant (1936), Beaurieux (1929), Boussières-sur-Sambre (nd), Eppe-Sauvage (1876), Feignies (1891), Poix-du-Nord (1884), Preux-au-Bois (ca 1875), Prisches (1888),  Saint-Aubin (1890), Trélon (1875)

 

Saint Julien : 2 invocations

Saint Julien désigne plusieurs saints chrétiens mais en Avesnois il semble qu’il s’agisse de Saint Julien l’Hospitalier. En voici son récit légendaire : Julien était un jeune noble. Un jour qu’il poursuivait un cerf, celui-ci lui prédit qu’il tuerait ses parents. Pour éviter cette prophétie, il s’expatria et entra au service d’un prince. Vaillant combattant, il fut fait chevalier et le prince lui donna pour épouse une jeune veuve, Basilisse, et un château en dot.
Entre-temps, ses parents étaient partis à sa recherche, et finirent par arriver à son château. Julien était alors parti à la chasse. Ses parents se firent connaître à son épouse, qui les accueillit, les restaura et les coucha dans le lit conjugal. Julien rentra le lendemain matin, alors que sa femme était à la chapelle, et trouva dans son lit un homme et une femme qu’il prit pour son épouse et un amant. Il les tua tous les deux. Pour expier son crime, il s’installa au bord d’une rivière et se mit au service des pèlerins auxquels il faisait traverser le cours d’eau. Il bâtit de ses propres mains un hôpital pour recueillir les malades. C’est le patron des passeurs, des poissonniers, des aubergistes, des pèlerins, des voyageurs. Il est représenté à cheval, avec un faucon sur le poing et ses attributs sont une rame ou une barque. Fête : 29 janvier
Oratoires : Floyon (1808),

Chapelles : Dourlers (ca 1636)

 

Saint Lambert : 1 invocation 

Saint Landebert devenu par la suite Saint Lambert fut évêque de Maastricht. Il fut assassiné le 17 septembre 696 à Liège pour avoir défendu l’honneur de l’église et de la religion. Il est représenté une lance à la main pour rappeler comment il était mort, tenant dans l’autre main une béquille car il fut guéri d’un état chétif. Il est le patron de la ville de Liège et est fêté le 17 septembre.

Oratoires : Liessies (1740)

Chapelles :

 

Saint Laurent : 7 invocations

Il fut découvert dans un bois en Aragon par le Pape Sixte II qui l’emmena à Rome et le fit plus tard son archidiacre. Laurent signifie en latin «  trouvé dans un laurier ». Sommé par l’empereur romain Valérien de  lui remettre ses prétendues richesses, il fut condamné à être brulé vif sur un gril en 258. Il est invoqué contre les feux du purgatoire, contre les lumbagos, les maux de reins et les brulures Il est célébré le 10 août et est le patron des cuisiniers, des pâtissiers, des verriers, des cabaretiers, et des pompiers.

Oratoires : Avesnelles (1818), Beaurepaire-sur-Sambre (1745), Cartignies (nd), Prisches (nd),

Chapelles : Aibes (ca 1880), Anor (1806), Cartignies (1878),

 

Saint Léon : 2 invocations

Pape de 441 à 460, il joua un rôle notable dans les affaires publiques en sauvant Rome des hordes d’Attila  en 452 et en traitant trois ans plus tard avec Genséric ,le roi des Vandales qui s’était emparé de Rome, afin que soient épargnées du pillage les basiliques du Latran et du Vatican, ainsi que St. Paul hors les murs, dans lesquelles la population avait trouvé refuge. Il est fêté le 11 avril comme patron des musiciens d’église.

Oratoires : Rainsars (1871),

Chapelles : Clairfayts (ca 1860),

 

Saint Léonard (Liénard) : 16 invocations

Il fut le filleul de Clovis et fut baptisé par Saint Rémi avant de se vouer à la vie monastique à Noblat près de Limoges. Clovis lui accorda le privilège de délivrer les prisonniers. Il devint leur patron ainsi que celui des forgerons et des serruriers. Il est représenté en robe de moine, portant à la main  des chaines. Invoqué pour les enfants qui tardent à marcher (des chaussons sont accrochés à la grille des oratoires) et ceux qui souhaitent se marier dans l’année (une épingle de sureté est jetée dans la niche des oratoires dédiés), il est fêté le 6 novembre.

Oratoires : Bas-Lieu (1696), Boulogne-sur-Helpe (1893), Dimechaux (1788), Dimont (1737), Dompierre-sur-Helpe (1845), Dompierre-sur-Helpe (1854), Féron (ca 1765), Haut-Lieu (1847), Marbaix (1888), Ohain (nd), Prisches (1727), Rainsars (1747), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1815), Sémeries (1806-1884)

Chapelles : Anor (1806), Sars-Poteries (1878)

 

Saint Magloire : 1 invocation

D’origine galloise, devenu moine, il suivit Saint Samson. On dit que celui-ci, fondateur de l’évêché de Dol, sentant sa fin prochaine, désigna Magloire pour être son successeur. Ce dernier vécut à la fin de sa vie ermite dans l’ile de Sercq entre Guernesey et la France où il mourut vers 586.On lui attribue de nombreux miracles et il est fêté le 24 octobre.

Oratoires : Etroeungt (1869),

Chapelles :

Saint Marcel : 1 invocation

Martyrisé à Chalon sur Saône, sous l’empereur Antonin. Un monastère clunysien s’établit par la suite sur son tombeau. Son martyre: le Saint est enterré vivant, les mains liées, prés des arbres auxquels on l’a attaché auparavant pour disloquer ses membres. Il agonise trois jours durant et meurt le 4 septembre 177. Il est le patron des grainetiers et est invoqué contre les fièvres et principalement pour obtenir la guérison de la variole. Fêté le 16 janvier

Oratoires : Hautmont (nd)

Chapelles :

 

Saint Marcoul : 7 invocations

Il naquit à Bayeux en 490 et mourut en 558 à Nanteuil près de Coutances en Normandie où il avait fondé un monastère. Lors des invasions barbares en 898, les moines de Nanteuil se réfugièrent à Corbeny près de Laon avec la dépouille du Saint. Pour les accueillir Charles le Simple leur fonda un prieuré. A partir de Robert Ier, les rois de France prirent l’habitude de s’y rendre en pèlerinage. Les reliques du saint  avaient la réputation de guérir des écrouelles. Saint Marcoul est invoqué pour la guérison des goitres, de la rage et des piqures venimeuses. Fête le 1 er mai.

Oratoires : Etroeungt (1769), Floyon (1808), Grand-Fayt (1728), Larouillies (1812), Ohain (nd), Prisches (1808), Sains-du Nord (1765),

Chapelles :

 

Sainte Marguerite : 4 invocations

Originaire d’Antioche, elle fut martyrisée à la fin du III ème siècle sous Dioclétien. C’est l’une des saintes qui apparut à Jeanne d’Arc et qui lui précisa sa mission. C’est la patronne des femmes enceintes. On l’invoque contre les hémorragies. Elle est représentée avec un dragon dans la gueule duquel elle enfonce la hampe d’une croix. Sa fête : 22 juillet

Oratoires :  Anor (1889), Cartignies (1758), Glageon (nd), Solre-le-Château (1896)

Chapelles :

 

Sainte Marie : 16 invocations

Mère de Jésus. Appelée aussi Notre Dame ou la Sainte Vierge.

Oratoires : Cartignies (1780), Floyon (1851), Fourmies (1861), Glageon (1771), Grand-Fayt (1835),  Obies (nd), Petit-Fayt (1805), Prisches (1776), Saint-Hilaire-sur-Helpe (1804), Taisnières-en-Thiérache (1849)

Chapelles : Beaufort (1871), Berlaimont (1687), Floursies (nd), Neuf-Mesnil (nd), Neuville-en-Avesnois (nd), Rainsars (nd),

 

 

Saintes Maries Jacobée et Salomé : 1 invocation

Ce sont les deux demi-sœurs de la Vierge. Elles seraient ensevelies sous l’église Notre Dame  de la Mer au village de  Saintes Maries de la Mer en Camargue.

Oratoires : Grand-Fayt  (1784)

Chapelles :

 

 

Sainte Marie Madeleine :

Jésus l’ayant sauvé de sept démons, elle le suivit partout où il allait, faisant partie de ce groupe de femmes qui servaient le Maitre. C’est elle qui, la première, recevra la révélation du Christ ressuscité et la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. Fête : 22 juillet

Oratoires :

Chapelles :

 

Saint Martin : 2 invocations

Né vers 320 en Hongrie il fut soldat en Italie puis en Gaule. Alors qu’il était en garnison à Amiens, il partagea son manteau avec un mendiant qui mourait de froid. Il quitta l’armée vers 356, se fit baptiser et rejoignit Saint Hilaire à Poitiers. Il fut élu évêque de Tours en 370. Il est le patron des soldats, des cavaliers, des mendiants. C’est aussi le protecteur de la monarchie française ; sa chape déposée à l’abbaye royale de saint Denis devenant le premier drapeau des rois de France. Il est représenté soit en légionnaire à pied ou à cheval partageant son manteau avec un mendiant soit en évêque avec la mitre et la crosse. Fêté le 11 novembre.

Oratoires : Beaurieux (non daté), Féron (1876)

Chapelles :

 

Saints Martyrs : 1 invocation

Dans les premiers siècles de l’église, les martyrs sont ceux et celles qui sont morts pour ne pas avoir renié leur foi chrétienne.

Oratoires : Taisnières-en-Thiérache (1849)

Chapelles :

 

Saint Matthieu : 1 invocation

Etymologie hébraïque : « matith » et « Yâh », don et Dieu. Un des apôtres du Christ. A Capharnaüm, il y avait un poste de douane. Le fonctionnaire qui tenait ce poste s’appelait Lévi ou Matthieu. Il était fils d’Alphée. Un matin, Jésus l’appella, Matthieu laissa ses registres et suivit Jésus. Le fonctionnaire méticuleux devint missionnaire et  sera aussi le premier évangéliste, relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus. Il est le saint patron des comptables, des percepteurs et des banquiers. C’est ainsi qu’il est invoqué contre les ennuis d’argent, les difficultés financières chroniques. Sa fête : le 21 septembre.

Oratoires : Gommegnies (nd)

Chapelles :

 

Saint Maurand : 1 invocation

Fils de Sainte Rictrude, duchesse de Douai et abbesse de Marchiennes, il devint moine et fonda le monastère de breuil à proximité de Merville. Il s’éteignit le 5 mai 701 ou 702 et sa dépouille fut transférée à Douai où il est le patron de la ville. Fête : le 5 mai

Oratoires : Prisches (1727)

Chapelles :

 

Saint Maurice : 2 invocations 

Il était le chef d’une légion romaine cantonnée à Thèbes en Egypte. En 286 Maximilien devenu empereur d’Occident, décidant d’exterminer les chrétiens, fit revenir la légion thébaine à Rome. Les six mille soldats qui la composèrent  furent massacrés jusqu’au dernier. Saint Maurice fêté le 22 septembre est le patron des chevaliers, des croisés, des soldats, des fantassins et des teinturiers à cause de la couleur de sa peau, d’un noir indélébile.

Oratoires :  Floyon (nd),

Chapelles : Vendegies-au-Bois (nd)

 

Saint Méen : 3 invocations

Il est célébré en Bretagne avec beaucoup de ferveur. D’origine galloise, c’est dans son pays d’origine qu’il fréquenta les écoles monastiques. Il vint vers l’an 557 en Bretagne armoricaine dans la région de Dol avec Saint Samson. Il évangélisa la région de Vannes et fonda, vers 600, l’abbaye de Saint Jean en Gaël dédiée à Saint Jean-Baptiste. Il y mourut le 21 juin 1617 . Il est invoqué pour obtenir la guérison des maladies de la peau. Sa fête : le 21 juin

Oratoires : Anor (1876)

Chapelles : Anor (1871), Flaumont-Waudrechies (1885)

 

Sainte Mélanie : 1 invocation

A quatorze ans, cette jeune aristocrate romaine épousa son cousin Pinien qui en avait dix-sept. Dix ans plus tard, ils perdirent leurs deux enfants et de chagrin décidèrent d’un commun accord de vendre tous leurs biens et d’employer l’argent à secourir les pauvres. Ils se retirèrent d’abord en Sicile puis à Carthage et enfin à Tagaste où ils fondèrent deux monastères. Ils entreprirent ensuite un pèlerinage à Jérusalem où Pinien y mourut en 432. Mélanie fonda ensuite un monastère non loin du lieu de l’Ascension, sur le Mont des Oliviers. Elle y mourut le 31 décembre 439. Sa fête : le 31 décembre.

Oratoires : Avesnelles (1861)

Chapelles :

 

Saint Mère de Consolation : 1 invocation

Ici c’est la nature consolatrice de la Vierge Marie qui est invoquée.

Oratoires : Glageon (1875)

Chapelles :

 

Saint Michel : 2 invocations

Saint Michel Archange (En hébreu « semblable à Dieu ») est un des anges envoyé de Dieu  comme Saint Gabriel et Saint Raphael. Il protégea l’arche de Noé du déluge, arrêta le bras d’Abraham prêt à frapper Isaac, ouvrit les flots de la mer Rouge au peuple de dieu, protégea Daniel dans la fosse aux lions, et gagna sa bataille contre Lucifer. Il fit également tomber les chaines dont Saint Pierre était chargé. Il fut enfin avec Sainte Catherine et Sainte Marguerite l’un des saints qui donnèrent à Jeanne d’Arc sa mission. Il est le patron de nombreuses corporations : escrimeurs, maitres d’armes, fromagers, épiciers, boulangers, merciers, bonnetiers, tailleurs de pierre peintres et vitriers. On l’invoque pour ou contre la pluie. Fête : 29 septembre.

Oratoires : Berlaimont (1736), Féron (1881)

Chapelles :

 

Saint Nicaise : 1 invocation 

Evêque de Reims tué par les Vandales en 407 sur le parvis de la cathédrale  ainsi que sa sœur Eutropie, deux de ses clercs, Florent le diacre, et Jucundus le lecteur, qui se tenaient à ses côtés. Il est invoqué pour être préservé des rats et des souris. Sa fête  : le 14 décembre.

Oratoires :

Chapelles : Bavay

 

Saint Nicolas : 1 invocation 

Né à Patare en Lycie vers 270 , il fut élevé au siège épiscopal de Myre en Asie Mineure. Il serait mort vers l’an 342 et son culte se répandit en Occident lors des croisades. Il est le patron des enfants. Représenté en évêque, coiffé de la mitre et appuyé sur sa crosse, il est l’objet de nombreuses invocations : pour la délivrance des captifs, la vocation des jeunes filles, contre les périls de la mer, les dégâts des eaux, l’incendie, les orages. Ses attributs sont un saloir et trois enfants. A l’origine il s’agissait d’une tour d’où sortaient trois officiers prisonniers et innocents. Par la suite la tour fut prise pour un baquet et les prisonniers pour des enfants. La légende veut en effet que le saint ressuscita trois enfants qui avaient été découpé en morceaux par un boucher et mis au saloirFêté le 6 décembre à la grande joie des enfants qui reçoivent des cadeaux.

Oratoires :

Chapelles : Potelle (XVII è Siècle),

 

Sainte Odile : 1 invocation

Odile signifie « lumière de Dieu ».

Née aveugle vers 660  dans la famille du duc d’Alsace Etichon-Adalric, elle est un enfant rejetée et condamnée à la mort par son père. Voulant sauver sa fille de la mort, sa mère ordonna de la cacher au monastère de Baume les Dames en Franche Comté. Dix ans plus tard, elle retrouva la vue lors de son baptême. Plus tard, son père ayant fait la paix avec sa fille lui donna un de ses domaines pour y fonder un monastère, Odile ayant décidé de vouer sa vie à Dieu. Sur un mont de 760 mètres d’altitude, elle a fondé le premier monastère de femmes en Alsace. Elle est la patronne des aveugles et de toute l’Alsace. Fête : le 13 décembre.

Oratoires : Aibes (non daté)

Chapelles :

 

Sainte Pétronille : 1 invocation

Vierge et martyre romaine de la fin du Ier siècle sous Domitien. Elle était la fille ainée de Saint Pierre qui l’aurait baptisée. On l’invoque contre les maux d’yeux. Sa fête : le 31 mai.

Oratoires : Bas-Lieu (1830)

Chapelles :

Sainte Pharaïlde : 1 invocation

Issue d’une noble famille mérovingienne, elle est née vers l’an 650 en Flandres et meurt en 1740 à 90 ans ce qui est exceptionnel pour cette époque. Devenue veuve très jeune, elle se consacra à la prière et elle se soucia beaucoup des paysans qui vivaient sur son domaine. Par son éducation et sa formation solide, elle enseigna le catéchisme et géra ses terres. Elle réalisera sa vocation religieuse en devenant la providence des Bruaysiens. Elle encouragea les femmes, donna du travail aux hommes, soigna les malades, éduqua les enfants. Sainte Pharaïlde est toujours fêtée à Bruay-sur-l’Escaut, où une neuvaine lui est consacrée tous les ans, début septembre.

Oratoires :

Chapelles : Frasnoy (nd)

Sainte Philomène : 18 invocations

Son culte a été répandu en France par le curé d’Ars (Jean Marie Vianney 1787 1859) qui s’était procuré des reliques auxquelles il attribuait des miracles. Elle est la patronne des jeunes filles et est invoquée pour soulager les âmes du purgatoire. Fête : 11 août.

Oratoires :  Anor (1880), Beaurepaire-sur-Sambre (1875), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Damousies (nd), Dompierre-sur-Helpe (1859), Glageon (1864), Glageon (1864), Le Favril (nd), Mairieux (nd), Prisches (nd), Taisnières-en -Thiérache (1841)

Chapelles : Cartignies (1880), Forest-en-Cambrésis (1714), Hon-Hergies (nd), Liessies (1850), Pont-sur-Sambre (nd), Trélon (nd), Wargnies-le-Petit (1865)

 

Saint Pierre : 8 invocations

Il était pêcheur au bord du lac de Tibériade en Galilée et frère d’André. Il fut choisi par Jésus comme chef des douze apôtres et est l’un des piliers de l’Eglise avec Saint Paul. Il fut le premier pape. Il subit le martyre sous l’empereur Néron et fut crucifié la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale, en 64. Représenté avec une tonsure,  barbe bouclée courte, il porte soit la toge antique soit le costume papal. Il est le patron des pêcheurs, des fabricants de filets, des tailleurs de pierre, des briquetiers, des potiers…On l’invoque contre les maux de pieds et de jambes, les possessions du démon et enfin pour retrouver les naufragés. Sa fête : le 29 juin

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Bérelles (1809), Boulogne-sur-Helpe (1817), Cartignies (1817), Féron (> 1643), Féron (1876), Haut-Lieu (1854), Marbaix (1826),

Chapelles :

 

Saint Quélin (Colin Ecuélin) : 3 invocations

Sous ces différents vocables les habitants de l’Avesnois honoraient peut-être Saint Kilien, moine irlandais de la fin du VI ème siècle qui évangélisa la région d’Arras. Il y avait un pèlerinage important à Ecuélin jusqu’à la seconde guerre mondiale où on l’invoquait pour guérir des ulcères et des maux de pieds. Fête : le 13 novembre

Oratoires : Cartignies (1809), Marbaix (1863), Sains-du Nord (1747),

Chapelles :

 

Saint Quentin : 1 invocation

Saint Quentin était un romain qui partit vers l’an 300 pour la Gaule avec Saint Lucien de Beauvais pour évangéliser la région du Beauvaisis et de la Picardie. Selon les « Actes » de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l’arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, et le fit enfin décapiter, le 31 octobre 303. Sur le lieu de son martyre, s’éleva une ville qui prendra son nom: Saint-Quentin. Sa fête : le 31 octobre.

Oratoires : Sains-du-Nord (1765)

Chapelles :

 

Saint Quinibert : 1 invocation

Saint Quinibert est un religieux de l’abbaye de Maroilles, tué par les Normands en 882, au prieuré du Saussoy. Il est honoré à Salesches le 18 mai.

Oratoires :

Chapelles : Salesches (1894)

 

Saint Quirin : 2 invocations

Quirin de Neuss était un officier de l’empereur Trajan. Celui-ci  fit arrêter Hermès et Alexandre, le premier préfet de Rome converti au christianisme, et le second pape qui avait baptisé Hermès. Ils furent emprisonnés par Quirin. Or Quirin avait une fille, Balbine, qui souffrait des écrouelles. Il demanda au pape Alexandre de guérir sa fille. On fit toucher à l’enfant les chaînes qui tenaient captif le saint pape, et immédiatement, la maladie cessa. De ce miracle Quirin se convertit et reçut le baptême. Il fut arrêté  et ses bourreaux lui coupèrent les mains et les pieds et lui tranchèrent la tête C’était le 30 mars de l’an 130. Saint Quirin est invoqué contre les abcès, les ulcères, et les maladies de la peau. On le prie pour la protection du bétail et en particulier des chevaux. Sa fête est le 30mars.

Oratoires : Dimechaux (1789),Floyon (1808),

Chapelles :

 

Sainte Radegonde (Aragonne) : 1 invocation

Fille du roi de Thuringe, elle avait treize ans quand les fils de Clovis s’entendirent pour assassiner Berthaire son père et s’emparer de son pays, en 531. Le roi Clotaire l’épousa contre son gré. En 555, les Thuringeois s’étant révoltés, Clotaire tua son frère. Elle obtint d’entrer en religion. Ayant peur de l’enfer Clotaire lui construisit le monastère de la Sainte Croix à Poitiers où elle se retira. Elle y mourut le 18 août 587. Elle est la patronne des potiers et est fêtée le 18 août.

Oratoires : Dimechaux (1789)

Chapelles :

 

Sainte Reine : 3 invocations

Elle naquit d’une famille gauloise vers 296 à Alésia (aujourd’hui Alise Sainte Reine en Côte d’Or). Elle eut à la mort de sa mère une nourrice chrétienne qui lui fit prier Dieu. Se refusant au gouverneur romain Olibrius elle fut torturée et décapitée en 250. On l’invoque contre la gale, la teigne et les maladies vénériennes. Fête : 7 septembre

Oratoires : Rainsars (1868), Semousies (1807)

Chapelles : Anor (1871)

 

Sainte Renelde : 6 invocations

Renelde était  la fille du duc lotharingien et comte du Brabant et de sainte Amalberge de Maubeuge. Elle était la  sœur de sainte Gudule. Elle prit le voile à Saintes (entre Halle et Enghien en Belgique). Elle fut mise à mort avec deux clercs par les Huns qui ravageaient la région. Elle est invoquée contre certaines plaies qui ne guérissent pas. Fête : 16 juillet

Oratoires : Cartignies (nd), Dimechaux (1789), Etroeungt (1769), Grand-Fayt (1768), Grand-Fayt (1835), Sains-du Nord (1747),

Chapelles :

 

Sainte Restitute (Restitue ou Restitude) : 13 invocations

C’était une femme riche, noble et d’une extrême beauté qui vivait à Rome au III ème siècle.. Elle était courtisée par de nombreux patriciens mais elle les refusa tous objectant qu’elle avait un époux céleste et immortel. Craignant d’être persécutée, elle demanda à Dieu qu’un ange la transporta à Sora dans le Latium où elle vécut chez une veuve dont le fils était lépreux. Ce dernier fut guéri par les prières de la sainte.  A sa mort, ses reliques restèrent d’abord à Sora puis furent transportées à Rome et enfin vers l’an 852 à  Arcy-Sainte -Restitue dans l’Aisne  par le comte de Moreuil qui les avait reçues du pape Léon IV. On l’invoque pour les prisonniers et les épileptiques. Sa fête : le 29 mai

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1875), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Cartignies (1843), Cartignies (nd), Floyon (1807), Grand-Fayt (1878), Prisches (1733), Prisches (1863), Prisches (nd), Saint Rémy-Chaussée (1789), Sémeries (1686)

Chapelles : Dompierre-sur-Helpe (1860), Prisches (1888),

 

Sainte Rita : 12 invocations

Margherita que l’on appelait Rita naquit en mai 1381 à Roccaporena dans le Pérouse en Italie. Selon la légende, un essaim d’abeilles blanches aurait tournoyé autour du bébé endormi dans le berceau le lendemain du baptême Son mari dont elle eut deux fils jumeaux fut assassiné en 1412. Elle continua de se consacrer à ses enfants, mais il lui devint évident qu’ils étaient décidés à venger la mort de leur père. Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre. Elle supplia Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les voir devenir des assassins ; Dieu exauça sa prière. Demeurée seule Rita s’employa à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins avant d’entrer au couvent des Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et y recevra les stigmates de la Passion du Christ. En effet un jour en suppliant Dieu de la faire participer aux souffrances une épine se détacha de sa couronne et lui fit une profonde blessure qui ne se referma jamais. Le jour de sa mort le 22 mai 1457, elle demanda une rose. Elle fut béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII puis canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII. Elle est invoquée contre la petite vérole et surtout pour les causes désespérées. C’est la patronne des charcutiers. Elle est représentée en religieuse tenant un crucifix. Ses attributs sont des abeilles, une épine de la couronne du christ enfoncée dans son front et une rose. Elle est fêtée le 22 mai

Oratoires : Avesnes-sur-Helpe (1994), Cerfontaine (2013), Clairfayts (1946), Féron (2015), Fourmies (nd), Hon-Hergies (2016), Marbaix (1988), Mecquignies (nd), Noyelles-sur-Sambre (1988), Solrinnes (1977)

Chapelles : Anor (1885), Anor (nd)

 

Saint Roch : 31 invocations

Fils d’un riche bourgeois de Montpellier  né vers 1350, orphelin à l’âge de 20 ans il distribua  tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome. Il s’arrêta en plusieurs villes d’Italie atteintes par la peste et s’occupa à Rome des malades atteints de cette maladie pendant trois ans. À son retour, il contracta la maladie à Plaisance. Il se retira alors dans une forêt pour ne pas contaminer d’autres personnes. Seul le chien de chasse du seigneur du voisinage vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l’animal, le suivit en forêt et découvrit le saint blessé, qu’il put ainsi secourir. Une fois guéri il revint à Montpellier où personne ne le reconnut, étant défiguré par les marques de la maladie. La ville déchirée par la guerre civile, il fut pris pour un espion et fut mis au cachot où il mourut vers 1378. Ses concitoyens se rendirent compte trop tard de leur méprise. Il fut enterré avec dévotion à Voghera  dans la province de Pavie en Lombardie. Sa dépouille repose aujourd’hui à Rome. Saint Roch est très généralement représenté avec son chien. Il se distingue aussi par son bâton et bourdon de pèlerin, ainsi qu’une plaie au genou. Il est invoqué contre les épidémies de peste, choléra, typhus, grippe espagnole, contre la silicose des tailleurs de pierre, des paveurs et des carriers et contre les maladies des animaux. Fêté le 16 août, il est le patron des médecins, chirurgiens, pharmaciens, carriers, paveurs et ensevelisseurs

Oratoires : Beaurieux (1767), Beugnies (1868), Boulogne-sur-Helpe (1809), Clairfayts (nd), Cousolre (1823), Dimont (1877), Etroeungt (R 1813), Feignies (1920), Floyon (1881), Féron (2013), Forest-en-Cambrésis (R 1926), Glageon (1838), Marbaix (1863), Maroilles (nd), Noyelles-Sur-Sambre (nd), Rainsars (1871), Sains-du-Nord (1776), Sars-Poteries (1862), Wargnies-le-Grand (1847)

Chapelles : Berlaimont (1860), Cousolre (1862), Eppe-Sauvage (1747), Houdain-lez-Bavay (1852), Landrecies (1816), Liessies (1746), Marbaix (1847),  Mecquignies (nd), Preux-au-Bois (1792), Solre-le-Château (1514), Trélon (nd), Villereau (1733)

 

Sainte Rolende : 2 invocations

Fille de Didier, le roi des Lombards, elle fut donnée en mariage par son père au roi d’Écosse. Elle faussa compagnie aux seigneurs écossais qui la conduisaient vers son royal prétendant. Elle voulut se réfugier à Cologne au monastère de Sainte-Ursule, mais elle tomba malade à Villers-Poterie ( Gerpinnes Belgique) où elle mourut en 774. Sa fête : le 13 mai

Oratoires :  Anor (1878), Solre-le-Château (1896)

Chapelles :

Sainte Saturnine : 4 invocations

Née dans une famille noble vers l’an 887 aux environs de Paderborn en Allemagne  elle se réfugia à Sains-Lez- Marquion dans la région de Cambrai pour échapper à un prétendant et pour se consacrer à Dieu. Retrouvée par son futur mari, il lui trancha la tête. C’est une sainte agraire du Cambrésis dont le cérémonial de pèlerinage ressemble fortement à celui de Saint Etton : bénédiction du pain, brûlage de cierges (un par bête), rameau de saule béni et passé sur le dos des animaux…On l’invoque donc pour la protection des animaux des récoltes, pour les femmes enceintes et celles qui n’ont pas de lait. Elle est représentée tenant dans la main gauche une quenouille, un fuseau à la main droite et à ses pieds deux génisses. Sa fête : le 20 mai

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1745), Cartignies (1804), Le Favril (1775), Prisches (1873),

Chapelles :

 

Saint Sauveur :

Le Sauveur ici invoqué est Jésus le Christ. Selon la foi chrétienne, Dieu, devant la Tentation et les péchés des hommes, leur promit la venue de quelqu’un qui leur offrira un renouveau, le (re-don) après le premier don refusé : la Vie retrouvée, en un mot le « salut » (être sauvé), pour tous les hommes de tous les temps. Cette personne, c’est Jésus.

Oratoires :

Chapelles :

 

Saint Sébastien : 2 invocations

Centurion dans l’armée de Dioclétien, il était chrétien, et lors que cela fut découvert, il fut en 288 exécuté en étant lié nu à un arbre, servant de cible aux tirs de ses propres soldats et enfin tué par bastonnade. Il est le patron des archers, des fantassins set des policiers. Il est invoqué contre l’épilepsie et les épidémies mais aussi pour la guérison des blessures, en souvenir de son martyr. Sa fête : le 20 janvier.

Oratoires :

Chapelles : Englefontaine (nd), Hecq (ca 1920)

 

Saint Simon : 1 invocation

C’est l’un des douze apôtres qui après avoir rejoint l’apôtre Jude aurait prêché l’Evangile en  Perse. Il serait mort découpé à la scie. Fêté le 28 octobre il est le patron des maçons et des scieurs.

Oratoires : Cartignies (1758),

Chapelles :

 

Saint Sylvestre : 11 invocations

Élu pape en 314, un an après l’édit de Constantin qui mettait fin à plus de deux siècles de persécutions, il confirma par ses légats les conciles d’Arles et de Nicée. Il mourut en 335 et fut l’un des premiers saints non martyrs à faire l’objet d’un culte. On l’invoque contre la lèpre, la paralysie des vaches et plus généralement pour la protection des bovins. Fêté le 31 décembre

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1822), Beaurepaire-sur-Sambre (1861), Dimont (1877), Etroeungt (1834), Féron (1851), Floyon (1881), Marbaix (1817), Petit-Fayt (1786), Prisches (1806),  Wignehies (1908)

Chapelles : Anor (1885), Anor (1927)

 

Sainte Thérèse d’Avila :

Elle naquit à Avila en Espagne en 1515 et entra dans l’ordre du Carmel en 1553 qu’elle s’appliqua à réformer en établissant 32 nouveaux couvents. Elle est la patronne des fabricants et brodeurs de galons. Elle est invoquée pour obtenir la grâce de l’oraison, le soulagement des âmes du purgatoire et contre les maladies du cœur. Fête : 15 octobre.

Oratoires :

Chapelles :

 

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : 16 invocations

Thérèse Martin née en 1873 à Alençon demanda à l’âge de 15 ans l’autorisation au pape Léon XIII  d’entrer au Carmel. Elle mourut le 30 septembre 1897 à l’âge de 24 ans, fut béatifiée en 1923 et canonisée en 1925 par le pape Pie XI. Elle est la patronne des carmélites et des missionnaires. Elle est fêtée le 30 octobre.

Oratoires : Aibes (1935),  Anor (nd), Avesnes-sur-Helpe (1994), Grand-Fayt (1940), Preux-au-Bois (nd), Sains-du-Nord (nd), Vieux-Reng (nd)

Chapelles : Anor (1927), Anor (nd), Bermeries (nd), Boussières-sur-Sambre (nd), Clairfayts (1947), Mairieux (ca 1960), Maubeuge (1947), Obies (1931), Pont-sur-Sambre (nd), Sains-du-Nord (1932),

 

Saint Thomas : 1 invocation

Il est l’un des douze apôtres de Jésus. Il a reçu le qualificatif d’incrédule. Il ne fut convaincu de la résurrection du Christ qu’à sa seconde apparition, lorsque qu’il vit les clous dans les mains du Christ et que ce dernier lui fit mettre son doigt dans la plaie de son flanc. Il est le patron des juges, des architectes, des maçons, des arpenteurs, des charpentiers et des tailleurs de pierre. On l’invoque pour la maladie des yeux. Il est représenté avec la ceinture de la Vierge, une équerre d’architecte et une lance, instrument de sa torture. Il est fêté le 21 décembre

Oratoires : Boulogne-sur-Helpe (1829)

Chapelles :

 

Saint Thomas de Cantorbéry : 1 invocation

Thomas Becket fut nommé archevêque de Cantorbéry en 1182 et lutta pour le maintien de l’indépendance de l’église romaine contre le royaume qui voulait imposer sa loi contre celle de l’église. Il fut dès lors emprisonné puis assassiné dans sa propre cathédrale le 29 décembre 1170 par ordre du roi   Henri II Plantagenet.  Il est le patron des tonneliers et des brasseurs. Sa fête est le 29 décembre.

Oratoires : Liessies (1740)

Chapelles :

 

Saint Ursmer : 2 invocations

Natif de Fontenelle (Aisne) en l’an 644 il devint évêque et continua l’œuvre d’évangélisation entreprise par Saint Landelin dans la vallée de la Sambre. Son nom est associé aux abbayes d’Aulnes et de Lobbes. Il gouverna cette dernière de 689 à sa mort en 713. Il est le patron d’Eppe-Sauvage. Il est prié pour la guérison des maux de jambes et pour une marche précoce des enfants. Fête : le 18 avril

Oratoires : Floyon (1744)

Chapelles : Eppe-Sauvage (1669)

 

Sainte Véronique : 2 invocations

Elle est la femme qui présenta à Jésus lors de sa montée au calvaire un voile avec lequel il s’essuya. Les traits du visage du sauveur seraient restés marqués sur le linge. Elle portera la parole de l’évangile en Aquitaine. Elle est la patronne des lingères, des blanchisseuses, des photographes et est fêtée le 4 février.

Oratoires : Glageon (1852)

Chapelles : Cartignies (1878),

 

Sainte Victoire : 1 invocation

Née à Tivoli près de Rome elle fut fiancée à un païen. Ne voulant ni se marier avec lui, ni offrir des sacrifices aux idoles, elle fut à la demande de son fiancé percée par le bourreau d’un coup d’épée le 23 décembre 253. Fête : le 23 décembre

Oratoires : Glageon (1874)

Chapelles :

 

Sainte Vierge Marie (la Vierge) : 42 invocations

Les habitants de l’Avesnois accordent une place essentielle au culte marial, c’est-à-dire à la vénération portée à Marie, mère de Jésus avec de nombreux vocables : Sainte Vierge, Sainte Vierge Marie, Sainte Marie, Immaculée Conception, Vierge à l’Enfant et les innombrables Notre Dame). On l’honore le 15 août lors de la fête de l’Assomption.

Oratoires : Beaurepaire-sur-Sambre (1895), Beaurepaire-sur-Sambre (nd), Dimont (nd), Dompierre-sur-Helpe (1868), Cartignies (1814), Cartignies (1849), Cartignies (1870), Cartignies (nd), Cartignies (nd),  Floyon (1881), Glageon (1864), Glageon (1864), Grand-Fayt (1784), Hargnies (R 1983), Haut-Lieu (1842), Hestrud (nd), Le Favril (nd), Liessies (2013), Moustier-en-Fagne (1745), Ohain (1821), Petit-Fayt (nd), Prisches (1849),  Prisches (nd), Sars-Poteries (nd), Sassegnies (1988), Sémeries (1864 Ste Alibercourt), Solre-le-Château (1948), Vieux-Mesnil (1921), Wallers (1818), Wallers (1858), Willies (1874),

Chapelles :  Anor (1897), Audignies (nd), Cartignies (1880), Croix-Caluyau (nd), Raucourt (nd), Mecquignies (nd), Obies (1931), Sains-du-Nord (1780), Villers-Pol (nd), Wargnies-le-Grand (nd)

 

Saint Walbert : 1 invocation

Saint Walbert et son épouse Sainte Bertille sont des seigneurs de Cousolre au VIIIe  siècle, qui ont donné naissance à deux filles, sainte Waudru et sainte Aldegonde, beaucoup plus connues. Leurs  ossements ont été déposés dans une chasse qui se trouve dans l’église de Cousolre. Il est invoqué pour aider les enfants à marcher, et pour la guérison des maux de tête. Fêté le 2 mai.

Oratoires :

Chapelles : Cousolre (1709)

 

 

Sainte Zélie : 1 invocation

Il s’agit de Zélie Guérin 1831 1877 mère de Ste Thérèse de Lisieux en religion « sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face ». Zélie est fêtée le 12 juillet date de son mariage en 1858 avec Louis Martin 1823 1894. L’Église les proclame bienheureux dans le sens où ils ont vécu l’esprit des Béatitudes. Ils ont été béatifiés le  à Lisieux, pour l’exemplarité de leur vie de couple, et canonisés à Rome le  par le pape François.

Oratoires : Etroeungt (1869)

Chapelles :

 

Sainte Zoé : 1 invocation

Il peut s’agir ici soit de Zoé, femme de Saint Exupère, couple d’esclaves martyrs en Pamphylie (aujourd’hui en Turquie) vers 127 ou bien de Zoé martyre à Rome vers 286 après sa conversion par Saint Sébastien.

Oratoires : Etroeungt (1869)

Chapelles :

 

 

Tous les Saints : 1 invocation

Chaque 1er novembre, l’Eglise célèbre la fête de tous les saints : c’est le jour de la Toussaint.

Oratoires : Saint-Aubin (nd)

Chapelles :

 

Vierge à l’Enfant : 1 invocation

Thème renvoyant à la nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.

Oratoires : Aibes (1973)

Chapelles :

 

 

Vierge Immaculée : 1 invocation 

Cela signifie que Marie est née préservée du péché originel, et non pas qu’elle était vierge. Le dogme de l’Immaculée Conception a été proclamé par Pie IX en 1854. Cette fête est célébrée le 8 décembre.

Oratoires : Haut-Lieu (1856)

Chapelles :