34 oratoires 26 chapelles 1 grotte
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Il est remarquable de souligner ici à Anor le rôle primordial de la commune qui veut sauver son petit patrimoine religieux, public ou privé en l’intégrant au Plan Local de l’Urbanisme (PLU), et en attribuant aux propriétaires de ces édifices une aide jusqu’à 30 % du montant des travaux. Lisez à ce propos l’article de la Voix du Nord du 13 mars 2017 :
Il faut aussi ajouter le travail de restauration effectué en 1991 sur une très grande partie des édifices de la commune par l’association aujourd’hui dissoute « les Amis des Chapelles d’Anor » .
L’édifice le plus ancien de la commune se compose de deux pierres : l’une pour le fût et l’autre pour la niche. Elle sont séparées par un bandeau. L’ensemble est surmonté d’un couronnement pyramidal.
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La couleur blanche et grise de cet oratoire situé sur un talus a laissé place à la pierre naturelle, ce qui permet de mieux l’admirer. L’inscription a été mise en doré.
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Les pierres de cet édicule sont à peine équarries, lui donnant une sculpture aux reliefs estompés. La peinture blanche qui heureusement tend à disparaître avec le temps accentue cet aspect assez rustique.
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On voit cet oratoire à l’intérieur de la chapelle N.D du Bon Secours (N°36). Il a été érigé en 1754 ou 1759 et rétabli en 1827.
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Ce sanctuaire dont la niche est protégée par une jolie grille est inséré dans le mur de clôture du presbytère.
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On y a posé une nouvelle grille lors de sa restauration dans les années 1990.
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Implanté au coin de la Place du Gal de Gaulle, la grille de cet oratoire est ornée d’une fleur à chaque croisillon et d’une fleur centrale plus grande.
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Une cavité sur le fût a été rebouchée : elle servait de tronc.
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Il est de forme carrée et de taille imposante.
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L’oratoire N.D du Bon Secours présente la particularité d’avoir sa niche surmontée d’un petit bourrelet arrondi, lui conférant un aspect original.
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Il est démonté et ses morceaux se trouvent éparpillés dans la chapelle N.D de Wacourt N° 37 située au carrefour de la rue de Beauweltz et de la rue du roi Albert Ier. Le socle sert ainsi de marche, le fût de seuil, la niche de tabernacle. Quant au couronnement surmonté de sa boule et d’une croix tréflée, il est placé sur le toit.
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On a pris le soin lors de sa restauration en 1991 d’y remettre une nouvelle grille.
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Sa forme très étroite le fait ressembler à une « potale ». Sa titulature à Ste Avoye (Voie) est unique dans notre inventaire.
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Il est également de forme étroite et son architecture est similaire au précédent.
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Sous l’inscription « Nt Dm de Délivrance priez pour nous » étaient gravées deux étoiles de pierre malheureusement disparues probablement à cause du vandalisme.
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Sur la plaque de dédicace en bois est inscrit : Notre Dame de Walcourt, Notre Dame de Messe ».
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Il est le seul oratoire de notre catalogue à être dédié à St Méen qui est surtout célébré en Bretagne. Deux chapelles dont une à Anor portent également cette dédicace.
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Il comportait un tronc dont la position était exceptionnelle puisqu’il était fixé tout en haut de la grille. La boule et la croix ont été refaites.
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Son fronton présente un décor de mosaïque et sa croix est finement travaillée.
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Cette chapelle mêle le calcaire marbrier au calcaire blanc et à la brique. Elle a été érigée en 1703, reconstruite en 1786 et rénovée en 1968.
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« Célèbre autrefois à Rome, à Metz et à Gorze, dans l’Est de la France, à Minden en Westphalie, le culte de saint Gorgon s’est perpétué au fil des siècles à l’extrémité du diocèse de Cambrai : à Anor, où une petite chapelle élevée à sa gloire en 1723, attirait jusqu’à une période récente, de très nombreux pèlerins venus de Belgique, du Nord, de l’Aisne et des Ardennes. »
« Les chrétiens d’Anor se distinguèrent entre tous par leur piété envers le saint Martyr, dont ils firent sculpter une statue en bois doré, but d’un pèlerinage organisé annuellement. Les archives incomplètes de la paroisse laissent apparaître que, sous l’administration de l’abbé Pesteau, curé d’Anor de 1694 à 1740, la dévotion de saint Gorgon prit un tel essor que l’on ressentit le besoin d’une chapelle érigée à sa gloire. Un chrétien fervent, M. Antoine Goulard, voulut en faire les frais et, en 1723, la chapelle de Saint-Gorgon s’éleva sur le plateau de la colline opposée à celle sur laquelle est bâtie l’église paroissiale. Cette chapelle n’était alors constituée que par le chœur actuel. Elle demeura ainsi jusqu’en 1779, date à laquelle la foule des pèlerins qui s’y pressaient, fit naître le besoin d’un agrandissement ».
« Jusqu’en 1789, une multitude de malades et d’infirmes vinrent invoquer le secours du saint Martyr. Durant la révolution, le pèlerinage de saint Gorgon disparut, pour réapparaître au grand jour après le Concordat de 1801. A partir de cette époque, la foule des pèlerins s’accrut considérablement, et le 25 juillet 1842, l’archevêque de Cambrai autorisa la célébration de la messe dans le sanctuaire, et accorda «trente jours d’indulgence aux personnes qui, pendant l’octave de la fête de saint Gorgon, assisteront aux messes célébrées dans la chapelle, ou seulement visiteront cette chapelle». Cette faveur spirituelle va provoquer un accroissement important du culte, mais il faut attendre le 4 février 1848 pour que le Pape Pie IX accorde à l’abbé Baligand, curé d’Anor, quelques parcelles des ossements du martyr. L ‘abbé Baligand fit alors reposer les précieuses reliques sur un coussin de velours et les enferma dans une châsse gothique en cuivre doré, que les jeunes gens d’Anor se disputent l’honneur de porter aux processions solennelles….Aujourd’hui encore, ce culte rassemble, chaque deuxième dimanche de septembre, plusieurs centaines de pèlerins qui parcourent en une solennelle procession, le chemin séparant l’église paroissiale de la petite chapelle qui recèle les saintes reliques. »
Extraits d’un article de La Voix du Nord du 24 et 26 Avril 1981 .Auteur : B DEWITTE.
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En 1880 cette chapelle était en possession de Jules Eloi Foulon, bonnetier au Pas de là l’Etang à Anor, marié en 1851 à Adéline Longuet.
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Jean Baptiste Quentin 1808 1886 marié en 1833 à Catherine Sophie Meunier 1815 1898 étaient les propriétaires de cette chapelle dans laquelle se trouve les morceaux d’un oratoire.
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Cette chapelle a été érigée en 1872 par la famille comtale De Brigode demeurant à Paris, à savoir Agathe Eléonore Anne Elisabeth du Hallay-Coëtquen 1831 1905, veuve d’Henry de Brigode 1827 1859 . L’édifice devait être initialement recouvert d’un badigeon à la chaux.
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Cette chapelle a été construite à la demande de François Théophile Danis 1829 1892, exerçant le métier de scieur de long.
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La chapelle N.D du Bon secours a été construite vers 1880 par Augustin Suris 1820 1885 et son épouse Flore Divry 1818 1901.
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Cette chapelle a été érigée par Edmond Petit et Léa Colin en 1927.
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