4 oratoires et 2 chapelles
Carte à partir de Google Maps
Carte à partir de Mappy
Il faut donc lire Notre Dame des Affligés …..R Q I P Re Quiescant In Pace : qu’ils reposent en paix.
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De ce monument il ne reste en fait qu’une seule pierre dans laquelle a été gravée la dédicace et une très jolie grille métallique percée de trous en forme de trèfles à quatre feuilles, ces deux éléments ayant été insérés dans une construction en brique.
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Son couronnement pyramidal a perdu sa boule et sa croix. La grille a disparu et la niche est vide.
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2 oratoires ont disparu.
L’un était dédié à Ste Marie et était daté de 1676. Il était au lieu-dit « La Fache du Noir Dieu « . Il était en pierre et en brique et a détruit en 1987 pour des raisons inconnues.
L’autre dédié à St Léonard était peint en blanc pour le haut et en gris pour le bas, dans les mêmes tons que la maison voisine. Il était au bord de la RD 961 à la sortie du village en direction de Pont-sur-Sambre. Il aurait été démoli en 1998 par une voiture et ses débris furent mis au remblai…Des recherches assidues de membres du Cercle Historique et Généalogique de Berlaimont ont permis de le situer de façon précise : il se situait à l’endroit de l’actuel poteau de gauche de la grille « Noréade ». Il était donc près de l’ancienne fonderie sur les anciennes propriétés LEBOIS et M. Bernard DUBOIS, descendant de la fonderie en était en quelque sorte le « propriétaire » pendant un certain temps. (Merci à Colette, Gérard et Gérald)
« Petite histoire d’une chapelle disparue…En 1960 était une chapelle (non datée) en très mauvais état.Un plan carré de 1,10m…Embase en pierre bleue, le reste en brique…mais qui tenait debout…Derrière une grille (d’aucuns affirmèrent qu’elle était « à l’envers »…) était une statuette en bois, bien attaquée par les vers, mais qui dut attirer l’attention du Diocèse puisque…en 1965, deux Sœurs passèrent en Avesnois, l’emmenèrent… la sauvant ainsi des marteaux-piqueurs qui fouillaient la vénérable Chaussée Brunehaut pour y enfouir le moderne « Tout-à-l’égout ».Des vibrations qui signèrent la fin de la chapelle.En 1975, le curé de Bachant, prévenu par des riverains convaincus de la nécessité de la sauver, dut convenir qu’aucun centime ne serait disponible pour la remettre en état.Cela signa la fin de l’édicule. » Texte écrit par Gérald COLLET du CHGB.
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Cette très jolie chapelle fut bâtie après 1862 sur une parcelle qui à cette date était une pâture portant le numéro A 247 et qui appartenait à Marie Joseph Aimé de La Gorce, président du Tribunal à Douai (ADN 35 P 92 TI 1862). Eu égard aux dimensions et à la qualité architecturale de cette chapelle qui exigèrent un investissement financier important, on peut légitimement penser que la famille de La Gorce fut à l’origine de cette édification. Marie Joseph Aimé de La Gorce né en 1807 à Maubeuge marié à Pauline Louise Deroisin était avocat, juge d’instruction au Tribunal Civil d’Avesnes-sur-Helpe, Conseiller à la cour d’appel de Douai et Chevalier de l’ordre de Saint Grégoire Le Grand. Pour information, cet ordre fut créé en 1834 par le Pape Grégoire XVI afin de récompenser ses sujets restés fidèles et les militaires qui lui étaient venus en aide après les graves troubles insurrectionnels de 1831 dans ses états . C’est peut-être à ce titre qu’il fit bâtir cette imposant édifice. De la Gorce décéda le 4 mars 1873 à Douai. Un de ses fils Paul 1834 1889 fut prêtre de la Compagnie de Jésus à Douai.
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