4 oratoires et 6 chapelles
Carte à partir de Google Maps
Cartes à partir de Mappy
L’oratoire Ste Aldegonde bloqué à mi-corps dans un mur de pierre rue de Landignies est le doyen des oratoires de l’arrondissement. Le fût supporte un premier bandeau alors que sur un second bandeau repose le couronnement. Sur ce dernier est gravé en creux « 1681 » et en relief « IHS », le monogramme grec de Jésus (« Iesus Hominum Salvator », Jésus sauveur des hommes). Aux angles supérieurs de la niche apparaît en relief la volute de la crosse abbatiale.
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L’oratoire N.D du Sacré Cœur est érigé au bord de la route en provenance d’Hurtebise en lisière sud du bois de Beumont. Il se compose de trois pierres de taille avec taille droite brettelée à la gradine aux arêtes .Sous la niche sur une plaque de marbre on peut lire la dédicace suivante : « Notre Dame du Sacré Cœur Salut des Infirmes Priez Pour Nous ». Il date de 1895 et est l’oeuvre de Vanderheyden à Hauzeur qui était également propriétaire de la cense de l’Hurtebise et du bois de 200 hectares.
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L’oratoire au pied du chemin des Warechais et de la rue de Landignies a la particularité d’avoir un dôme sur lequel est gravée une croix. Il n’y a ni de dédicace ni de date.
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Un second oratoire rue du Sarteau est dédié à Ste Aldegonde. Il trouve place légèrement en saillie dans un mur en pierres taillées et moellons d’un bâtiment de ferme. Le haut de la niche cintré est bordé de briques. La niche est fermée par une vitre et un abattement grillagé. L’oratoire a été édifié au début du XX ème siècle en remplacement d’un plus ancien par Aimé Hubert originaire d’Eppe-Sauvage dont certains membres de sa famille avaient subi accidents et maladies.
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La chapelle Notre Dame des Bois se trouve au « Fond-de-Gouttes « au hameau de Comagne, adossée à la pente qui descend vers la rive droite de la Hantes. La Belgique est à quelques mètres. Les murs sont recouverts d’un crépi blanc et deux petites baies percent les murs latéraux.
Comme on ne possède aucun document écrit contemporain de l’origine de la chapelle, on ne peut mentionner à ce sujet que les traditions orales du village. M l’abbé Truy, curé de la paroisse, qui fit, en 1889, une enquête sur l’origine de la chapelle, recueillit la légende suivante, qui s’est perpétuée dans la famille Dutront de Comagne : « Il y a environ 150 ans, un jeune bûcheron habitant le hameau était occupé à faire des fagots au bois de Comagne, près du Fond-des-Gouttes, lorsqu’une vipère énorme s’élança vers lui et s’enroula en sifflant autour de sa jambe; effrayé, le jeune homme se rejeta en arrière en invoquant à haute voix N.D du Bois; aussitôt le reptile tomba à terre et le bûcheron lui trancha la tête. Sur les branches qu’il coupait, il aperçut une petite statue de la Vierge qu’il emporta chez lui. Le lendemain, elle avait disparu et on la retrouva là où elle était la veille. On comprit que la vierge voulait qu’on lui élevât un oratoire en ce lieu. Le jeune homme établit donc avec des branchages un abri provisoire à la statue, puis en quelques jours, il bâtit de ses propres mains la petite chapelle qui subsistait encore avant la restauration opérée en 1889 par l’abbé Truy » Notes manuscrites de M l’abbé Truy communiquées par M A Pouillard maire de la commune (Notice historique sur la commune de Bousignies par A Jennepin éditée en 1901).
Précédemment, un historien qui s’est occupé des légendes du pays d’Avesnes, avait recueilli cette variante au récit ci-dessus : « Vers le milieu du XVI e siècle, un bûcheron était occupé à tailler du bois, non loin de la rivière, près de l’emplacement de la chapelle, lorsqu’une vipère énorme s’élança vers lui et s’enroula autour de sa jambe; effrayé, l’homme se rejeta en arrière en implorant le secours de N.D du Bois; aussitôt le serpent tomba à terre et le bûcheron lui trancha la tête. Rentré au hameau, il raconta son aventure à ses voisins et tous décidèrent qu’il fallait élever une chapelle à la Vierge préservatrice des serpents, sous le vocable de Notre Dame de Comagne. L’un deux tailla une image grossière de la mère de Dieu et on la mit dans une petite niche de bois, que l’on attacha au chêne sous lequel se trouvait le bûcheron quand il fut attaqué par la vipère. Ce ne fut que longtemps après, sans doute quant on abattit le chêne, qu’on éleva une petite chapelle en pierre à N.D de Comagne. »
Telles sont les deux légendes qui ont cours dans le pays sur l’origine de cette Chapelle (Notice historique sur la commune de Bousignies par A Jennepin éditée en 1901).
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La Chapelle au lieu-dit « La Ville de Gand » a été édifiée en 1889 par Célinie Bughin (° 1855 Buvrinnes (B) + 1923) épouse Marcellin Dutront. Elle est placée sous le vocable de Notre Dame de Calme pour calmer les douleurs dont été atteinte la fondatrice. Elle est aussi appelée chapelle Notre Dame de Comagne. Comagne signifie « petis bois réunis formant une agglomération de bois assez considérable ».
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La chapelle N.D de Lourdes , rue de la Mairie, a d’abord été construite en 1902 en bois. Ses murs et son toit sont protégés depuis 1972 par un revêtement de plaques de fibro-ciment. Elle est due à un menuisier Georges Dubois, en réponse à un souhait de son épouse Elvire Dubois.
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La chapelle N.D du Sacré Cœur sur la D 80 en direction de Cousolre,à la Cense de Gérard Croix, est accessible par un escalier de six marches en pierre encadré de deux murs de brique. Sa façade est en pierre. Cette chapelle funéraire privative a été bâtie entre 1905 et 1910 sur la sépulture funéraire des grands-parents de la famille Souris, propriétaires de la ferme. (Souris Brichant et Souris Duhaoux).
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La chapelle Hurtebise a été bâtie dans un enclos protégé par un mur surmonté d’une grille. Un escalier de onze marches lui donnent accès. sur le fronton dans une guirlande est inscrit en relief « Famille Poly -Lesigne ». La porte métallique à deux battants est peinte en bleu. Elle est ornée de motifs floraux et sa partie haute est vitrée de carreaux de couleur. A l’intérieur, sur le sol pavé de pierre, une plaque de marbre porte la mention : » Les anciens combattants républicains à leur camarade Ferdinand Poly 1893 1971″. Cette chapelle a été construite en 1920 (date inscrite sur le mur du fond extérieur) par les parents de Ferdinand, Emile Poly et Irma Lesignes propriétaires de la ferme de l’Hurtebise. Emile originaire d’Ors avait épousé à Solesmes en 1892 Irma. Le couple avait habité Dourlers en 1893 puis Hautmont en 1906 avant d’acheter cette ferme.
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La chapelle St Hilaire se trouve à la sortie du village sur la D 80 au lieu-dit « Le Verriau ». Elle est en briques avec un seuil en pierre, une grille en tôle et barreaux métalliques peints en noir. La construction est de la fin du XX ème siècle.