16 oratoires et 1 grotte
Soulignons dans cette localité le rôle prédominant des membres de l’Association Patrimoine Église Chapelles en Féronnais (APECEF), qui ont entrepris depuis 2013, la restauration des oratoires du village grâce aux recettes de nombreuses manifestations ludiques et culturelles dont notamment les bourses aux collections et ventes de livres. Ainsi en Août 2015 celui de Saint-Joseph (1827) à la Masure et celui de Saint-Michel, Joseph, Camille, et Notre Dame de Lourdes (1881) au carrefour du Mouton Noir ont été restaurés. Le dimanche 21 mai 2017 l’abbé Gérard Naveau a béni trois nouveaux oratoires dédiés à Saint Roch, Sainte Rita et Ste Claire, installés entre 2013 et 2015 par cette même association présidée par Gérard Lompret. En juin 2017 l’APECEF a reçu un don de 500 cartes postales du club cartophile Fourmies-Thiérache, cartes qui représentent les 14 oratoires restaurés et dont la vente permettra à cette association de continuer de préserver l’ensemble du patrimoine religieux féronais (Oratoires Eglise Calvaires). Voici le site de cette association : http://feron.e-monsite.com/
L’oratoire Saint Pierre, rue d’Avesnes, au lieu-dit Le Mauvinage est le seul édifice du XVII siècle dans la commune. Le chapeau pyramidal et la sphère sont d’une seule pièce. Il a fait l’objet de nombreuses restaurations dont la dernière en date a été initiée par le Foyer Rural. L’épitaphe au dessus de la niche à feuillure et de la grille ouvragée se décline de la manière suivante : ICY PIERRE LEJEVNE FILS A NICOLAS A ESTE OCCIS PAR L’ENNEMI LE 29 AVRIL 1643 PRIE DIEV POVR SON AME Son inscription est d’un grand intérêt historique car elle nous apprend qu’en 1643 Féron était sous la domination espagnole et que les ennemis étaient les Français qui venaient de La Capelle.
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Les assises cylindriques de cet oratoire de 1727, rue du Buisson Barbet, sont constituées de deux pierres accolées avec chacune leur propre épaisseur. Avant sa restauration, la sphère monolithe était cassée. Sous la niche demi ronde on y lisait: » N.D ….O…/ priez pour / nous requies / …. (cant in pace / 1727″. Peut-être était-elle dédiée à N.D de Walcourt. Après sa restauration, sous la niche est gravée : « Requiescant in pace / Priez Pour Nous / 1727 ». « Requiescant in pace » (Reposent en paix) peut laisser supposer que plusieurs personnes ont été inhumées à cet endroit.
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L’oratoire dédié à N.D de Walcourt, rue de Glageon, date de 1775. Il est en trois parties. Il a retrouvé sa boule qui somme la chapeau pyramidal octogonal. Sa grille porte le monogramme IHS ( IESUS HOMO SALVATOR , Jésus, Homme, Sauveur ). Il a été érigé par Jacques Antoine, « de son stil » laboureur et aubergiste (1718 1793) marié en 1750 à Anne Lejeune (1726 1786).
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On découvre cet oratoire rue du Buisson Barbet au lieu-dit « La Masure ». Il a été érigé en 1777 puis tombant en ruine reconstruit en 1827 par Joseph Colinet 1752 1832 et Marie Thérèse François 1776 1858 . Dédié à St Joseph, seul son tronc est de 1827.
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On rencontre cet oratoire, rue de Sains, dédié à N.D de Délivrance et St Jacques. Pierre Grégoire Jourdain 1776 1856 l’a fait bâtir en 1839. En mauvais état il y a encore quelques années, démuni de sa croix et de sa grille, avec sa boule cassée en deux par le gel, il a été depuis bien restauré.
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L’oratoire N.D de Bon Secours en forme de pilier quadrangulaire avec une jolie console est érigé depuis peu (Septembre 2017) rue de Rocquigny, près du calvaire en face du cimetière, à côté de l’oratoire dédié à St Martin, St Pierre et St Joseph. L’APECEF l’a acheté en provenance d’Avesnes-sur-Helpe, l’a restauré et l’a installé en lieu et place d’un oratoire disparu il y a longtemps et qui était dédié à St Dominique et St Hippolyte.
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L’oratoire N.D de Bon Secours, quadrangulaire d’une hauteur de 2 mètres est surmonté d’un couronnement imposant. Il est situé dans la Voie Communale des Charmilles et était auparavant érigé au bord de la RD 220 à la sortie du village avant le cimetière. Il a été bâti en 1842 par Cyprien Demorgny né en 1789 à Wignehies, serrurier, et décédé en 1887 à Féron, après avoir été marié en 1813 à Catherine Piéton 1789 1881.
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Situé rue du Buisson Barbet cet oratoire est dédié à St Sylvestre et St Antoine de Padoue. Il possède une très belle croix ouvragée. Il a été érigé en 1851 par Marcellin André Poulet, charpentier (°1798 La Flamengrie + 1858). Avant sa restauration, sa boule cassée par le gel était maintenue par du ciment. Dans le fût était creusé un tronc. Il possédait à l’origine un deuxième tronc à l’intérieur de la niche fixé à la grille.
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L’oratoire dédié à St Martin, St Pierre et St Joseph est imposant par sa taille car il mesure 2 m 70. Mme Moutier l’a fait élever en 1876. Comme nous l’avons dit plus haut, il vient de retrouver un « confrère » avec le sanctuaire dédié à N.D de Bon Secours.
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Implanté à l’entrée de la rue du Buisson Barbet au lieu-dit « La carrière », l’oratoire de 1878 est dédié à Ste Anne. Il a été restauré car la pierre qui constituait le fût était très abîmée.
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L’oratoire restauré dédié à St Michel, St Joseph, St Camille et N.D de Lourdes est visible à travers un grillage dans une propriété privée, à l’angle des rues de Fourmies et de Rocquigny. Il a été construit à la demande d’Adelphine Payen et de Césarine Antoine veuve de Louis Hosselet.
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Au carrefour des routes de Rocquigny et de Wignehies, l’oratoire St Léonard et St Gorgon a été déplacé en mars 1976 lors de l’élargissement de la route de Wignehies. Au dessus de la partie haute de la niche est inscrit : « St Léonard et St Gourgon P.P.N ». Sous la niche on y lit dans un français approximatif :
Qua fait batir sept (A fait bâtir cette) chap Louis Bo (chapelle Louis Boquet) et Marie Caterines (et Marie Catherine) Simon sa famne en (Simon sa femme en) premier nos et en sec (première noce et seconde) on Madeleine Hoss (Madelien Hosselet) elet icy repaus la re (ici repose la) manbrance de St Léo (remembrance de St Léonard) ard et St Gourgons (et de St Gorgon) priez Dieu pour nous (priez Dieu pour nous)
Louis Boquet né le 7 janvier 1690 était charron comme son père et avait 3 frères et 3 sœurs. Veuf en 1741 de Catherine Simon, il se remaria le 30/10/1742 à Marie Magdeleine Hosselet qui décéda le 28/01/1765. On peut donc situer la date d’érection de l’oratoire entre 1765 et 1766 puisque Louis Boquet rendit l’âme le 17/01/1767.
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L’oratoire St Roch tel qu’il nous apparaît aujourd’hui n’a aucune ressemblance avec celui qui exista jusqu’en 2012 date de son écroulement. Ce dernier était en briques et on y accédait après avoir gravi 7 marches. Il avait été déplacé et refait en 1939 en vue de l’élargissement de la route en se substituant à un sanctuaire en pierre déjà dédié à St Roch et érigé en 1622 par un dénommé Poschet. Quant au nouveau, c’est l’artisan local, Didier Brotonne, qui en a posé les différents blocs de pierre bleue.
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L’oratoire Ste Claire a fait place à celui dédié à N.D de Bon Secours. Son invocation a donc changé mais également son architecture.
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L’oratoire Ste Rita est de construction très récente et a remplacé un oratoire tout en brique construit en 1951 par Albert Mansiaux, édifice qui avait déjà supplanté un sanctuaire bâti par Laure Autier entre 1932 et 1934 et démoli en 1946.
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Jules Squelart a fait construire cet oratoire en briques avec soubassement en parpaings vers 1958 en l’honneur de St Antoine de Padoue en remerciement d’avoir trouvé une maison.
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Parmi les oratoires disparus, nous avons évoqué celui dédié à St Dominique et St Hippolyte près du cimetière. Pour être complet il faut ajouter celui dédié à St Antoine, près de l’Eglise, celui à St Joseph et Ste Vierge dans l’ancien C D 42 route de Fourmies, N.D de Grâce place du Buisson Barbet et enfin celui dédié à St Arnoul, St Pierre et St Joseph avant Tatimont. Il y avait aussi selon le livre de Paul Frenel, ancien maire de la localité, retraçant l’histoire du village (1888) un monument dédié à N.D de Bon Secours érigé par le sieur Gouttiere, situé au lieu-dit « Les Bruyères » .
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